«Les albums sacrés»: le 20e anniversaire de «…And Out Come the Wolves» de Rancid

Je crois que la personnalité singulière de Rancid s’explique, en partie, par leur immense passion pour la musique ska ainsi que par leur respect envers les groupes qui les ont précédé. Lorsque que l’on écoute les différents albums de la formation, on perçoit leurs influences, que ce soit Minor Threat, les Ramones, The Specials ou Madness. Mais, surtout, on peut difficilement dissocier le son de Rancid de celui de The Clash. Et on peut également observer une trajectoire similaire à travers leur discographie respective.

…And Out Come the Wolves est un grand album, et ce, pour plusieurs raisons, il est puissant, rapide et mélodique. De plus, il renferme certains des plus grands succès du groupe, dont la percutante «Roots Radical», avec sa guitare abrasive, l’excellente «Time Bomb» ainsi que la ballade «Ruby Soho». Cette chanson est un vrai délice; la basse à saveur reggae est l’hymne parfait pour les soirées d’été. Il y a également «Disorder and Disarray» qui personnifie l’anarchie et la joie de vivre dans un même souffle.

Le disque, bien que répétitif, offre un rythme soutenu et décontracté. La basse est particulièrement entraînante et les riffs de guitares sont accrocheurs. La voix d’Armstrong est rugueuse, chaleureuse et authentique. En fait, le timbre de sa voix est réconfortant, tout simplement.

De plus, et malgré les paroles à saveur politique, …And Out Come the Wolves est un disque joyeux et comporte une certaine dose légèreté.

Par ailleurs, Rancid interprétera l’album au complet dans le cadre du Rockfest de Montebello, qui se tiendra du 18 au 21 juin 2015. Cependant, vous devez être rapide, la majorité des billets sont vendus.

La prochaine chronique à surveiller le 25 juin prochain: l’album «The Colour and the Shape» de Foo Fighters. Consultez toutes nos chroniques précédentes au labibleurbaine.com/Les+albums+sacrés.