MusiqueLes albums sacrés
Crédit photo : Epitaph
Les années 90 ont été particulièrement intéressantes d’un point de vue musical; la musique pop a été reléguée au second plan, tandis que divers genres pouvaient enfin profiter d’une plus grande visibilité. Après les excès des années 80 et l’omniprésence des synthétiseurs, la nouvelle génération de mélomanes se distinguait par ses goûts beaucoup plus agressifs.
Vêtu(e)s de pantalons extra-larges, de casquettes, d’espadrilles Vans et portant fièrement les cheveux décolorés, les punks des années 90 ont délaissé le cuir et les mohawks et ils se sont découverts une nouvelle passion: le skateboard. Je dois admettre que l’énergie brute du punk m’a toujours fascinée. J’admire la conviction et l’intensité de ce mouvement. Surtout, je suis impressionnée par la détermination de ses artisans. L’attitude DIY (Do It Yourself – fais-le toi-même) et la contestation politique sont un mode de vie pour ces musiciens, ce qui est, selon moi, très noble.
Pennywise a vu le jour en 1988 à Hermosa Beach (Californie). Le quatuor a choisi ce nom en l’honneur du personnage principal du célèbre roman Ça de Stephen King. À ses débuts, la formation comprenait Jim Lindberg (chanteur), Fletcher Dragge (guitariste), Byron McMackin (batteur) et Jason Thirsk (bassiste). Par ailleurs, About Time fut le dernier album auquel participa Thirsk, qui fut remplacé par Randy Bradbury. En effet, Thirsk a quitté la formation en 1996 afin de prendre soin de sa santé et, plus spécifiquement, pour vaincre l’alcoolisme. Malheureusement, suite à une rechute, le musicien se suicida. Et comme vous le savez, ce deuil a donné une nouvelle signification à la chanson «Bro Hymn».