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Crédit photo : Syndia
David Boily ne laisse pas Big Brother guider sa vie: il tient à son indépendance et il ne laissera personne lui enlever sa liberté, comme le laissent à entendre certaines pièces phares de son récent opus, comme «Big Brother», «C’est l’ambulance», qui commence avec une très jolie introduction au piano, et même «L’œil clair», d’une certaine façon. L’artiste indépendant qu’il est, lançant un album sous aucune étiquette, de façon auto-produite, et sans distribution dans les grands magasins, semble avoir une certaine amertume face aux étiquettes et aux «machines» qui tenteraient de le changer et de lui enlever sa liberté. «Tu te joins à Big Brother / tu chantes, tu danses / tu vends ton âme», chante-t-il sur «Big Brother».
Boily est donc resté lui-même et a su démontrer, sur Dopamine, la multitude de talents qu’il possède, ayant lui-même écrit et composé ses dix chansons (certaines avec la collaboration de sa co-directrice artistique et co-productrice Syndia), en plus d’y jouer une foule d’instruments, de la guitare aux synthétiseurs, en passant par la basse, le mellotron, le wurlitzer, le vibraphone, l’orgue, le ukulélé, certaines percussions et le piano. Pour un autodidacte, c’est plutôt impressionnant.
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de la rédaction