«La vie sucrée de Juliette Gagnon: escarpins vertigineux et café frappé à la cannelle» de Nathalie Roy

Pour une dernière fois, donc, on retrouve le personnage de Juliette Gagnon alors qu’elle vient de vivre un évènement pour le moins troublant: l’ex-femme de son meilleur ami d’enfance l’a sauvagement attaquée sous le coup d’une crise de jalousie.

Juliette a conservé d’importantes cicatrices suite à cet évènement. En plus d’avoir une sévère cicatrice suite à un coup de feu parti au hasard, elle a dû passer plusieurs mois en réadaptation afin de pouvoir marcher convenablement. Résultat: pas de contrats photo et d’activités professionnelles pendant un bon bout. En plus d’être déprimée à cause de cet arrêt de travail forcé, elle a aussi mis une croix sur son beau F-X, considérant qu’il était préférable de prendre ses distances de toute cette histoire.

Les mois ont passé et Juliette, toujours entourée de ses deux meilleures amies, tente du mieux qu’elle peut de reprendre le dessus et de retrouver un quotidien qui a du bon sens. Entre les révélations surprises de ses amies, les dates un peu ratées, les nouvelles amitiés et les voyages à Old Orchard, Juliette découvrira ce qu’elle désire vraiment dans la vie et ira jusqu’au bout pour l’avoir.

Que peut-on dire de plus que ce qui n’a pas déjà été dit sur les oeuvres de Nathalie Roy? L’auteure nous offre une fois de plus une série convaincante où il est bon de retrouver les personnages, comme si c’était un peu nos amies à nous aussi. La familiarité avec laquelle l’histoire est racontée, les anecdotes plus vraisemblables les unes que les autres, et les personnages tout aussi attachants rendent la lecture palpitante et amusante.

L’histoire de Juliette Gagnon est efficace, drôle, surprenante et attendrissante. On se plaît à apprécier le personnage et à vivre son intensité avec elle, et ce, même si parfois elle nous essouffle un peu avec son impulsivité!

Nathalie Roy nous propose toujours des histoires à l’air du temps, qui cadrent parfaitement bien avec la génération des 18 à 35 ans. On s’y retrouve facilement grâce à l’emploi des réseaux sociaux, de la technologie utilisée de nos jours, ainsi que par les expressions et le jargon des personnages.

Ce troisième roman de la série Juliette Gagnon est sans aucun doute un autre livre bonbon qui est plaisant de lire lors d’un moment de détente. On s’évade, on rit, on pense à autre chose et c’est ce qui est essentiellement le mandat premier d’un bon roman de chicklit.

Au final, l’auteure boucle sa trilogie d’une belle façon et nous avons déjà hâte de voir ce qu’elle nous réserve pour sa prochaine série.