«Dans la peau de...» Audrey Desrosiers, zoothérapeuthe passionnée et investie depuis 15 ans – Bible urbaine

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«Dans la peau de…» Audrey Desrosiers, zoothérapeuthe passionnée et investie depuis 15 ans

«Dans la peau de…» Audrey Desrosiers, zoothérapeuthe passionnée et investie depuis 15 ans

Découvrez les bienfaits de la présence animale dans «Au bout du museau»!

Publié le 20 mai 2022 par Éric Dumais

Crédit photo : Ioana V. Bezman

Chaque semaine, tous les vendredis, Bible urbaine pose 5 questions à un artiste ou à un artisan de la culture afin d’en connaître un peu plus sur la personne interviewée et de permettre au lecteur d’être dans sa peau, l’espace d’un instant. Aujourd'hui, on a jasé avec Audrey Desrosiers, zoothérapeute passionnée depuis maintenant 15 ans, qui a souhaité partager sa passion animalière avec le Québec et la francophonie à travers «Au bout du museau: la révolution zoothérapeutique», son ouvrage paru aux Éditions de l'Homme le 4 mai dernier. L'idée d'adopter l'animal parfait pour votre petite famille ou pour vous-même vous trottait dans la tête depuis un moment? N'attendez plus!

Audrey, c’est un plaisir de faire ta connaissance! Toi qui exerces le métier de zoothérapeute depuis une quinzaine d’années, voudrais-tu nous dire comment tu t’es prise de passion pour cette activité et ce qui t’a donné l’élan de te lancer dans cette voie professionnelle?

«À la base, j’ai suivi un parcours en musique classique et en théâtre, mais à cette époque, je n’arrivais pas à trouver une profession qui m’emballait assez et à travers laquelle je pouvais me voir créer et bâtir une vie.»

«Une amie à moi m’a alors parlé du cours en zoothérapie. Elle voyait déjà comment je me comportais avec les enfants et les animaux: j’en étais passionnément amoureuse! Et contrairement à ce que je croyais, les mêmes préalables qu’en technique de santé animale n’étaient pas requis pour suivre cette formation.»

«L’approche en zoothérapie est beaucoup plus tournée vers l’humain, et c’est ça qui me plaisait. J’ai donc décidé de faire le grand saut…»

Au-delà de la pratique en tant que telle, tant en milieu scolaire qu’en clinique privée, tu t’investis beaucoup dans la reconnaissance de la zoothérapie et tu cherches à développer des liens avec les praticiens dits «traditionnels». Peux-tu nous parler de ce que cette activité implique dans ton quotidien et des avancées, s’il y a lieu?

«Depuis 2010, c’est réellement devenu mon cheval de bataille! Et je peux maintenant affirmer avec une grande fierté que les pédopsychiatres, les institutions reconnues, le gouvernement du Québec, les enseignants, les psychologues et les divers professionnels des milieux de la santé et de l’éducation nous reconnaissent enfin comme des professionnels de l’enfant et des jeunes en général!»

«Je dois admettre que c’est un beau bilan si je me fie aux progrès significatifs des quinze dernières années durant lesquelles j’ai investi toutes mes énergies à créer ces différentes alliances. Aujourd’hui, lorsque je regarde devant moi, j’espère voir un Québec qui reste un chef de file et qui intègre la zoothérapie à travers toutes les sphères de la société, en plus de produire plus de recherches sur le sujet aussi… et en français, s’il vous plaît!»

Le 4 mai, ton livre Au bout du museau: la révolution zoothérapeutique est paru aux Éditions de l’Homme. Au fil des pages, tu y abordes les bienfaits de la présence animale sur notre bien-être, complétant ainsi bien le travail des différents spécialistes du milieu de la santé. Qu’est-ce qui t’a donné l’élan d’écrire ce livre et de partager tes connaissances au grand public?

«Je crois avoir réussi à mettre sur pied et à donner naissance à de nombreux projets novateurs au fil des quinze dernières années, à part dans les milieux scolaires ou ceux de la santé, et j’en suis très fière.»

«Si vous n’êtes pas familier.ère avec la profession de zoothérapeute, Au bout du museau: la révolution zoothérapeutique c’est l’ouvrage parfait pour tout savoir et acquérir de nouvelles connaissances, en plus d’être au fait de toutes les avancées qui ont lieu dans ce domaine. Le Québec, ainsi que la francophonie, méritent de connaître les grandes percées qui ont vu le jour!

«Je dirais aussi que cet ouvrage est une pierre à un édifice que j’espère, un jour, tellement plus grand.»

«Avec ce livre, je tenais à offrir un hommage à toutes ces femmes visionnaires qui m’ont accompagnée, et ce, tout au long de mon parcours.»

«Enfin, j’espère que cet ouvrage fera naître également de nouvelles collaborations et de plus grands projets encore!»

Et alors, voudrais-tu nous raconter une anecdote qui t’a marquée, touchée ou bouleversée en lien avec ton métier de zoothérapeute? On est curieux!

«J’en ai plusieurs en tête! Ces enfants avec des troubles de langage et leurs petites maladresses, qui sont toujours si bouleversants; ces familles si investies qui, semaine après semaine, reviennent en clinique travailler et offrir tout ce qu’ils peuvent à leurs jeunes; ou encore ces petites bévues que font mes partenaires animaliers, comme faire pipi sur un genou par maladresse, etc.»

«Je crois sincèrement que j’ai la chance d’exercer le plus beau métier du monde.»

Pour ceux qui hésitent à agrandir leur petite famille avec l’adoption d’un animal, qu’aurais-tu envie de leur dire pour qu’ils goûtent, à leur tour, aux joies et bienfaits de la zoothérapie?

«Je vous invite à tirer bénéfice de la grille et des informations recueillies dans ce livre pour choisir le partenaire de vie qui vous convient le mieux.»

«Avec les conseils qui y sont prodigués, vous aurez absolument tout ce dont vous avez besoin pour faire un bien fou à votre petite famille… et à vous-même!»

Pour découvrir nos précédentes chroniques «Dans la peau de…», visitez le labibleurbaine.com/nos-series/dans-la-peau-de.

*Cet article a été produit en collaboration avec les Éditions de l’Homme.

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