5 bonnes raisons de découvrir la série «Mr. Robot»... sur-le-champ! – Bible urbaine

Cinéma

5 bonnes raisons de découvrir la série «Mr. Robot»… sur-le-champ!

5 bonnes raisons de découvrir la série «Mr. Robot»… sur-le-champ!

Un techno-thriller psychologique à saveur révolutionnaire

Publié le 15 novembre 2015 par Alyssia Duval

Crédit photo : USA Network

4. La psychologie complexe des personnages enrichit l’intrigue

Il n’y a pas que son héros qui fait de cette série une œuvre aussi puissante. La richesse et la diversité de ses personnages dans leur ensemble est absolument fascinante, en commençant par le titulaire Mr. Robot, personnifié par nul autre que Christian Slater (True Romance). Tête pensante derrière les cyniques de Fsociety, c’est un agitateur à la fois brillant et un peu maniaque, se situant toujours aux abords de la fine frontière entre l’ami et l’ennemi. En outre, à l’opposé du susmentionné Fight Club auquel on reproche parfois un certain phallocentrisme, les personnages féminins dans la série de Sam Esmail sont nombreux, nuancés et jouent un rôle clé dans le développement du récit.

Enfin, j’avais un peu trop hâte de vous parler de son fameux vilain, incarné par Martin Wallström dans toute sa splendeur suédoise. Véritable psychopathe à cravate n’allant pas sans rappeler le célèbre Patrick Bateman d’American Psycho (2000), Tyrell Wellick est l’incarnation d’un arriviste dans sa forme la plus pure et jouit des répliques les plus féroces du scénario, s’élevant presque au niveau de celles d’un certain Frank Underwood dans la série House of Cards.

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5. La forme est tout aussi éloquente que le fond

Même si je n’aurais aucun mal à vous énumérer cinq, dix ou vingt autres raisons de regarder Mr. Robot, je termine mon dithyrambe avec celle-ci: Son esthétique est irréprochable. Canalisant encore une fois son petit David Fincher intérieur, Sam Esmail privilégie une caméra statique et tire avantage de cadrages atypiques, de très courtes profondeurs de champ et d’une alternance éloquente entre les plans larges et les gros plans dramatiques sur le visage de Rami Malek, dont les yeux globuleux cachent souvent mille mots. Orchestrée par Tod Campbell, la signature visuelle de la série est d’une qualité cinématographique hors du commun et vient compléter l’ensemble de l’œuvre avec un peu plus de génie.

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La première saison de «Mr. Robot» est présentement diffusée au Canada sur la chaîne Showcase, et disponible en téléchargement sur Amazon et iTunes. Une deuxième saison est prévue pour l’été 2016 sur USA Network.

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