Cinéma3 bonnes raisons de
Crédit photo : Netflix
Le cas «Cannes versus Netflix»
La compétition officielle du Festival de Cannes ne serait jamais tout à fait complète sans sa bonne vieille polémique annuelle. Blague à part, le débat qui enflammait la Croisette en mai dernier soulève d’importantes discussions sur l’état actuel de l’industrie du cinéma, notamment depuis l’avènement des plateformes de SVOD (Subscription Video on Demand).
En 2017, le prestigieux festival célébrait donc non seulement un anniversaire important, mais aussi un baptême. Pour la première fois de son histoire, deux films produits et distribués sous la bannière Netflix – donc non destinés aux salles de cinéma – étaient en lice pour la convoitée Palme d’Or: The Meyerowitz Stories de Noah Baumbach et Okja de Bong Joon-ho. Cela dit, la nouvelle fut rapidement refroidie par les propos du cinéaste espagnol Pedro Almodóvar, qui présidait le jury cette année et jugeait inconcevable l’idée de remettre un prix à une œuvre qui ne prendra jamais l’affiche. «L’écran ne doit pas être plus petit que la chaise sur laquelle on est assis», a-t-il déclaré en conférence de presse avant d’être applaudi par les journalistes.
Hué par le public dès l’apparition du logo de Netflix en grandes lettres écarlates sur l’écran du théâtre Louis Lumière, Okja, pourtant, semble avoir enchanté la majorité des critiques… Alors, ce film, de quoi s’agit-il exactement?