«Dans la peau de…» l’illustrateur Vincent Lapointe

1. Nous, on a d’abord spotté ton travail sur Instagram, mais on peut aussi le voir dans les pages du Montréal Campus, entre autres. Raconte-nous un peu comment tu t’es retrouvé à faire de l’illustration et du design graphique dans la vie.

«Je pourrais te répondre que c’est par passion, mais je trouve ça ordinaire comme réponse.»

«En fait, auparavant j’étais un gars vraiment lazy, puis je me suis tanné de l’être. J’ai donc commencé à pousser mon talent et ma passion le plus loin possible. Ce sont les rencontres, la patience et le travail qui font que l’illustration et le design graphique me stimulent aujourd’hui.»

2. Les premières œuvres de toi que l’on retrouve sur le web sont beaucoup plus minimalistes que ce que tu présentes maintenant. As-tu l’impression que ton style évolue au fil du temps, ou c’est plutôt les circonstances autour des illustrations qui ont influencé ce changement?

«Clairement, j’évolue et j’apprends de plus en plus au cours de mon travail. Au début, je reproduisais simplement ce que je voyais autour de moi et je faisais exactement comme les autres. Faire le plus simple possible, quoi!»

«En fait, je ne voyais pas ça comme un travail, mais comme un simple passe-temps naïf. Par la suite, puisque j’avais des projets plus sérieux, j’ai décidé de joindre mon talent en dessin à mes illustrations pour en faire un travail plus authentique.»

3. Qu’est-ce qui te fait le plus triper quand on te propose un projet?

«L’implication dans le projet. J’aime un projet où mon travail est mis de l’avant et a un impact concret. J’aime vraiment travailler dans le domaine de la musique et/ou même avec des groupes de musique.»

4. Tu signes aussi le graphisme et la merch pour le groupe Mort Rose. Les gars ont une signature 80’s colorée un peu kitsch sur les bords. Comment êtes-vous arrivés à ce résultat, ensemble?

«Pour vrai, je trouve tellement qu’il y a quelque chose de beau dans ce kitsch et ça fitte tellement avec ce que Mort Rose fait. Ces gars-là sont des petits fous. Les idées qu’on a pour le visuel sont toujours trouvées dans les moments les moins opportuns et les plus weird, puis j’essaie de faire quelque chose avec ça. C’est juste beaucoup trop plaisant de travailler avec eux. Allez écouter ce qu’ils font et venez les voir en show pour twist and twerk. Ça vaut le coup!»

5. Parlant de musique, qu’est-ce que tu écoutes en ce moment quand tu as besoin d’inspiration?

«J’écoute vraiment de tout. (C’est tellement une réponse plate. Haha!). Mais, pour vrai, j’écoute surtout de la musique locale et émergente. En ce moment, j’ai un gros trip sur «Pitou» de Les Louanges, c’est seulement un single, mais j’attends impatiemment l’album.»