«Dans la peau de...» l'illustratrice Karina Isabelle – Bible urbaine

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«Dans la peau de…» l’illustratrice Karina Isabelle

«Dans la peau de…» l’illustratrice Karina Isabelle

L'humour du quotidien

Publié le 15 décembre 2017 par Michelle Paquet

Crédit photo : Karina Isabelle

Chaque semaine, tous les vendredis, Bible urbaine pose 5 questions à un artiste ou à un artisan de la culture afin d’en connaître un peu plus sur la personne interviewée et de permettre au lecteur d’être dans sa peau, l’espace d’un instant. Cette semaine, nous avons interviewé l'illustratrice Karina Isabelle pour parler de sa présence sur les réseaux sociaux et de ses inspirations.

1. Tu es illustratrice et designer graphique, notamment avec ta boutique en ligne K.i. par Karina Isabelle et chez l’agence Zel à Salaberry-De-Valleyfield. Peux-tu nous raconter comment ton parcours professionnel t’a mené jusqu’ici?

«J’ai d’abord fait un DEC en arts plastiques pour ensuite faire une technique en graphisme. Je savais que je voulais travailler dans les arts, et le métier de designer graphique me permettait de toucher à l’illustration, la publicité, la photographie et la mise en page, c’était donc l’emploi de rêve pour moi! Le fait de travailler dans une agence de communication (de ma région) où nous sommes sept employés me permet de toucher à beaucoup de ces aspects et parfois même de me dépasser en allant au-delà de mes compétences.»

«K.i., c’est une petite entreprise qui a commencé avec mon envie de créer de mes mains. Tout d’abord, avec le tricot: en décembre 2014, je vendais des bandeaux tricotés à la main. Ensuite, au printemps 2015, je confectionnais des bandeaux de tissus avec mes propres impressions sur textile. De fil en aiguille, en passant par la création de noeuds papillon, de boucles à cheveux et de casquettes, j’en suis venue à faire sérigraphier mes illustrations sur des t-shirts et cotons ouatés en août 2016.»

2. On connait bien tes illustrations colorées et vivantes. De quoi t’inspires-tu pour tes créations?

«J’aime m’inspirer de choses drôles que j’entends ou que je lis, de faits cocasses et de questionnements que je peux avoir. Pendant un temps, je m’amusais à illustrer les expressions des gens du genre “Il se prend pas pour un pepsi flat” ou “C’est pas le crayon le plus aiguisé de la boîte”. Des fois, je pense à des tournures de phrases ou à des jeux de mots qui me font rire, puis je me rends compte que ça amuse les autres aussi.»

«Mes thématiques tournent très souvent autour de mon amour pour les chats, le café et la nourriture. J’aime les petites choses simples et je pense que c’est pour ça que les gens s’identifient à mes illustrations.»

3. Quels sont les aspects que tu apprécies le plus (et le moins!) de ton travail?

«La création est l’aspect que j’apprécie le plus de mon métier, c’est certain! Le feeling est tellement intense lorsque je commence un projet motivant et qu’on me laisse toute la place pour la création que les idées se bousculent dans ma tête. Pour moi, la créativité devient parfois une drogue; plus je crée, plus j’ai envie de créer et je ne pense qu’à ça.»

«D’un autre côté, mon métier laisse beaucoup de place à la subjectivité. C’est parfois difficile de toujours devoir se battre pour ses idées et pour ses goûts. Les gens ont tendance à oublier que nous sommes des professionnels qualifiés dans notre domaine et que c’est pourquoi ils nous engagent. »

4. Tu fais partie d’une vague de jeunes illustrateurs(trices) qui se démarquent de plus en plus sur les réseaux sociaux. Comment abordes-tu cette relation entre ton art et ta présence sur le web?

«J’aime énormément l’instantanéité de la chose: publier un dessin sur mon compte Instagram et obtenir immédiatement le pouls de mes abonnés, leurs commentaires et leur appréciation! C’est motivant et ça m’encourage toujours plus à créer de nouveaux dessins qui les feront rire, sourire ou leur feront juste du bien. En fait, pour être honnête, tous ces beaux commentaires et ces impressions positives ont joué un grand rôle dans ma décision de lancer ma petite compagnie d’illustrations et de chandails sérigraphiés!»

5. Professionnellement, qu’est-ce que tu aimerais accomplir dans un futur proche?

«Je suis déjà tellement comblée du petit chemin que j’ai parcouru jusqu’à maintenant. Ce sont des centaines de chandails arborant mes illustrations qui se retrouvent en ce moment dans les maisons de plusieurs personnes. Des hommes, des femmes, des jeunes, des moins jeunes, et juste ça, ça me remplit le coeur de fierté et de bonheur comme ça s’peut pas. Je ne peux que souhaiter que mes dessins continuent de vous faire sourire.»

Pour consulter nos précédentes chroniques «Dans la peau de…», visitez le labibleurbaine.com/Dans+la+peau+de…

L'événement en photos

Par Karina isabelle

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