Les 10 meilleurs films de 2017 selon nos cinéphiles

10. Lady Bird de Greta Gerwig

Boyhood, The Diary of a Teenage Girl, Moonlight… Décidément, chaque année possède son grand film sur le passage à l’âge adulte. Écrit et réalisé par Greta Gerwig (que l’on adorait déjà comme actrice dans Frances Ha et 20th Century Women), Lady Bird présente plutôt Saoirse Ronan dans le rôle-titre, soit celui d’une adolescente ne rêvant qu’à quitter son école catholique de Sacramento pour s’installer sur un campus new-yorkais. Une prémisse classique, mais ô combien humaine et sincère, qui nous rappelle inévitablement cette quête d’indépendance désespérée ayant marqué la fameuse époque où l’on se croyait déjà plus mature que Maman.

Lady Bird est présentement à l’affiche dans certains cinémas.

9. It d’Andy Muschietti

Remakes et réadaptations ne sont pas toujours synonymes de mauvaises idées, et c’est Andy Muschietti qui nous l’aura prouvé une bonne fois pour toutes. Près de 30 ans après la parution de la mini-série du même titre, cette nouvelle version du roman horrifique de Stephen King marque enfin le retour de Pennywise le clown… Qui n’a certainement pas fini de hanter nos nuits. Mais It est beaucoup plus qu’un film d’épouvante. Quelque part entre The Goonies, Stand By Me et Stranger Things, il explore avant tout les relations composant ce groupe de pré-ados ordinaires qui doivent composer avec leurs parents, l’école, leurs premiers amours et leurs inquiétudes enfantines, en plus de devoir affronter la créature maléfique, interprétée cette fois-ci par Bill Skarsgård. Un délice!

It sera disponible en DVD, Blu-ray et vidéo sur demande dès le 9 janvier 2018.

8. The Florida Project de Sean Baker

Remarqué en 2015 pour son provocant Tangerine, Sean Baker est l’un de ces réalisateurs indépendants qu’il faudra surveiller de plus près, ce dernier opus surpassant encore les précédents par la richesse de ses personnages, la texture parfaite de ses images et la profondeur de ses propos. Dans The Florida Project, il nous transporte en périphérie du Walt Disney World Resort, où les motels aux couleurs bonbons se succèdent, mais renferment une population pour qui la vie est beaucoup moins rose que les murs autour. Superposant l’innocence des jeux d’enfants aux luttes quotidiennes de leurs parents, le cinéaste dresse le portrait d’une Amérique cachée, complexe et volatile, exposant en même temps toute la beauté de ses contradictions.

The Florida Project sera disponible en DVD, Blu-ray et vidéo sur demande dès le 13 février 2018.

7. Les Affamés de Robin Aubert

Sacré Meilleur film canadien – tous genres confondus – lors du dernier Festival international du film de Toronto (TIFF), puis grand gagnant de la section Temps Ø au Festival du nouveau cinéma (FNC), Les Affamés de Robin Aubert est la première «vraie» production québécoise à s’attaquer au genre de l’épidémie de zombies… Et à en juger par le résultat, on ne peut que se demander ce qu’on attendait! Mettant en vedette Marc-André Grondin, Monia Chokri, Brigitte Poupart et Micheline Lanctôt, il est le récit d’un groupe de survivants aux prises avec des hordes de morts-vivants dans le village d’Ham-Nord au Centre-du-Québec, patelin du réalisateur. Digne héritier des Night of the Living Dead de ce monde, Les Affamés est une entrée fracassante dans la catégorie des films de zombies et ce, pas seulement «pour un film québécois».

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6. The Disaster Artist de James Franco

Connaissez-vous The Room? Élevé au rang d’œuvre culte depuis sa sortie en 2003, on l’évoque communément comme étant le pire film de tous les temps! Retraçant l’incroyable histoire derrière la création de ce fameux navet, The Disaster Artist est donc une véritable anomalie et l’une des plus agréables surprises de l’année. Assumant aussi les rôles de producteur et de réalisateur, James Franco y incarne l’énigmatique Tommy Wiseau – l’homme derrière le film – avec une aisance et une fidélité insoupçonnées, rendant une performance qui le mènera peut-être même jusqu’aux Oscars. (Qui l’aurait cru!) Non seulement drôle et insolite, cette comédie biographique est aussi étonnamment inspirante. Comme le chantait Emma Stone dans La La Land en 2016: «Here’s to the ones who dream; foolish as they may seem…»

The Disaster Artist est présentement à l’affiche dans certains cinémas.

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