MusiqueDans la peau de
Crédit photo : www.leifvollebekk.com
1. Le 24 février, tu levais le voile sur Twin Solitude, ton plus récent opus à paraître sous Secret City. En quoi cet album est-il différent des deux précédents, Inland et North Americana?
«Les chansons de mes précédents albums avaient un tempo qui se voulait très évasif, volontairement non régulier. Le rythme changeait tout le temps, alors que le nouvel album a été enregistré au complet avec un band, ce qui lui a permis d’avoir un véritable pouls – une pulsation plus soutenue.»
2. Dans ta vie quotidienne, où et comment trouves-tu l’inspiration pour composer tes chansons? D’ailleurs, pourrais-tu nous parler des thématiques qui traversent de part en part Twin Solitude?
«C’est difficile à dire, les chansons me viennent comme ça, sans prévenir, quand elles le veulent. J’essaie de ne pas trop les analyser non plus – c’est un peu fragile. Je trouve que ces chansons sont plus comme des rêves – elle parlent un peu de tout, mais ce qui importe, c’est le feeling qui demeure par après.»
3. Si tu avais à t’approprier une seule chanson d’un artiste toujours vivant ou aujourd’hui décédé, celle qui porterait à merveille la signature musicale de Leif Vollebekk, tu choisirais laquelle et pourquoi?
«Il y a beaucoup de chansons que j’aime, et je les aime surtout parce qu’elles ne sont pas écrites par moi. Lorsque tu écris, tu es toujours de l’autre bord. Une bonne chanson, c’est l’extension de l’âme de l’écrivain(e), et si la chanson est parfaite, elle peut s’étendre jusqu’à la tienne. Tout ça pour dire… If I Needed You de Townes Van Zandt.»
4. Au fait, à quel moment précis de ta vie as-tu ressenti le besoin de vibrer par la musique et de composer tes propres chansons?
«J’aurais vraiment aimé vous raconter une belle histoire d’Eureka, mais depuis mon enfance j’adore les instruments. Mon grand-père et ses frères étaient tous des musiciens – je crois que c’est héréditaire.»
5. Si tu n’avais pas suivi l’appel de la musique comme choix de carrière, qu’aurais-tu souhaité faire dans la vie?
«C’est bizarre, mais c’est comme si la question n’avait pas de sens. Il n’y a jamais vraiment eu d’autre voie pour moi.»