«Dans la peau de...» Vulvets – Bible urbaine

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«Dans la peau de…» Vulvets

«Dans la peau de…» Vulvets

Faire entendre le son des souterrains

Publié le 17 mars 2017 par Éric Dumais

Crédit photo : Matt Smilenot

Chaque semaine, tous les vendredis, Bible urbaine pose 5 questions à un artiste ou à un artisan de la culture afin d’en connaître un peu plus sur la personne interviewée et de permettre au lecteur d’être dans sa peau, l’espace d’un instant. Cette semaine, nous avons interviewé Isabelle Ouimet, un quart des Vulvets, qui nous parle de la belle histoire du band, des Francouvertes et de leur conquête prochaine de l'Ontario.

1. Peux-tu nous raconter la belle histoire des Vulvets?

«Vulvets, c’est la matérialisation, la personnification, la concrétisation des mots rêveurs d’une énième nuit écoulée à refaire sur monde sur la terrasse de l’Esco. Deux filles qui voulaient être quatre. Et qui le sont devenues, avec des guitares, des voix et une batterie.»

2. On a envie d’écouter «Tu ne sais pas» avec toi, tiens! Raconte-nous donc un peu l’idée derrière le texte, et peut-être aussi nous parler de la dynamique de création entre girls?

«Comme ce n’est pas l’auteure du texte de ladite pièce qui vous entretient ici, je passerai sur sa signification mystique. Quoique… Elle, la chanson, s’est faite le tout premier soir de la courte histoire des Vulvets, ce qui la rend pour nous presque mythique. Marie-Claire, à qui on la doit, l’a jouée une première fois seule. On l’a regardée malmener sa guitare bleu métallique, monter le reverb de son ampli et enfoncer son Phaser avec ses Converse sales, et on s’est: «OK. On va bien s’entendre». Et on l’a rejointe. C’est comme ça que ça se passe entre Vulves.»

3. Vous êtes actuellement au sommet du palmarès à l’occasion des préliminaires des Francouvertes. Comment avez-vous vécu l’expérience ce soir-là?

«Pour moi, comme pour les autres, ce fut un peu irréel, je crois. Stress en loges, premiers titres avec les mains moites puis… cerveau à off, plaisir, erreurs, sourires… et fin. Quelques clopes et cidres plus tard – on boit plusieurs litres de cidre par semaine –, on entendait notre nom au sommet du palmarès, et on n’en revenait pas.»

4. Croyez-vous avoir un ou plusieurs concurrents avec bien du mordant contre qui la lutte pourrait être chaude jusqu’à la finale du concours-vitrine au Club Soda?

«Sans fausse humilité, on n’est pas là pour les honneurs. On est là pour faire entendre le son des souterrains, qui résonne d’habitude très faiblement dans ces lieux, dans ces cadres… et le nôtre aussi. Pour le plaisir. Et si ce plaisir est partagé par d’autres, puis plusieurs, alors on en sera plus que ravies. Après, on aime d’un amour vrai et auditif plusieurs des pairs qui partagent l’affiche avec nous… mais j’avoue qu’on a un rock crush sur Valery Vaughn et Les Louanges

5. Qu’est-ce que 2017 réservera de beau aux Vulvets?

«L’Ontario. Un long jeu. Et des huîtres. Beaucoup d’huîtres.»

Pour consulter nos précédentes chroniques «Dans la peau de…», visitez le labibleurbaine.com/Dans+la+peau+de…

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Par Matt Smilenot

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