MusiqueDans la peau de
Crédit photo : Gracieuseté
1. Comment est né votre projet musical Vice E Roi et qui en fait partie?
«Nous nous sommes rencontrés lors d’un tournoi d’improvisation au secondaire. C’est après plusieurs cafés et soirées à Beauce Carnaval qu’on a trouvé nos plus grandes affinités: l’écriture et la musique. On a décidé de créer un petit duo guitare-voix très modeste qui est devenu, grâce à nos amis d’enfance Émile Boucher Cloutier (batterie), Matthieu Gilbert-Thévard (contrebasse), Edward Asselin (deuxième guitare) et Jules Montreuil (basse) une famille musicale complète et comblée.»
2. D’où vient l’idée derrière votre nom de groupe?
«Au départ, en 2013, nous avons fait un spectacle au Grand-Tintamare de Tadoussac sous le nom «Jojoba», un arbre produisant de l’huile à massage… Après maintes réflexions, ce titre nous a paru assez bizarre et louche… Ensuite, c’est le nom Vice E Roi qu’on a trouvé dans le dictionnaire à la page à propos des papillons: «Le Vice-Roi est un papillon qui fait semblant d’être le monarque pour se protéger». Étant donné que nous sommes les personnes qui fument le moins au monde, on n’a jamais su que «Vice Roy» était un paquet de cigarettes, jusqu’à ce que quelqu’un dans la foule nous cri: «Vice E Roi?? Comme le paquet de Tops, hahaha». Mais, au final, ce nom nous a inspirés de par son côté royal, nouveau et francophone, tout comme nos compositions.»
3. Qui compose les textes et quels sont les sujets d’inspiration qui vous passionnent, qui vous interpellent?
«Ce sont nous-mêmes qui composons les textes. On commence toujours avec des poèmes qu’on écrit chacun de notre côté, sous la douche ou dans notre sommeil. Puis on se rencontre pour mettre les mots en musique et pour trouver des mélodies accrocheuses. Nos paroles ont un côté texturé. Jayana aime parler des émotions tellement fortes qu’on les ressent intérieurement. Les sujets qu’on trouve inspirants sont l’amour (évidemment) et toutes les peines qui viennent avec: le bonheur, la mort, la maladie, les choses malsaines mais intéressantes (NB: allez écouter «La foire aux femmes», qui parle du milieu des danseuses nues…) et le danger.»
4. Depuis votre alliance en tant que jeune formation, qu’est-ce que la musique vous a permis de vivre comme défis et quelle serait l’apothéose (de votre carrière) selon vous?
«Pour l’instant, nous n’avons pas de gérant, ce qui ajoute beaucoup de défis à la tâche, puisqu’on s’occupe de 100% des démarches, du financement, de la paperasse, etc. Heureusement, ces tâches sont assez attrayantes pour nous qui étudions dans le domaine du marketing et des communications. Aussi, ces quatre derniers mois ont été assez mouvementés (de façon très positive), ce qui nous a poussés (on se côtoie depuis seulement 4 mois) à se dépasser et à évoluer très rapidement: participation à la Bourse Objectif scène, première partie de Klô Pelgag, participation au festival Dédé Fortin, gagnant de la Relève Énergie et première partie de Véronic Dicaire devant 7000 personnes… Ouf! Notre plus grand rêve serait de devenir la prochaine Révélation Radio-Canada et de faire une tournée en Europe!»
5. Puisque nous sommes à près de six heures de route en voiture du Lac-Saint-Jean, pouvez-vous nous aider à découvrir d’autres groupes de la région qui mériteraient notre écoute?
- «Philippe Brach (que vous connaissez sûrement!) Il vient de la même école que Jayana et elle regarde sa photo de finissant à toutes les fois qu’elle descend les marches du pavillon…
- Chassepareil (anciennement Sweet Grass)
- DaveChose
- Jarnigoine
- Parker et Lavoie
- Alexandre Larouche (anciennement dans Blond Cerise)
- Les Hatchbacks»
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Par Gracieuseté