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5 artistes à surveiller ce week-end à îleSoniq

Parce qu’un festivalier sur le party a parfois besoin d’aide

Publié le 12 août 2015 par Pierre-Alexandre Buisson

Crédit photo : www.facebook.com/amineedgeanddance (Amine Edge & DANCE)

Avant l’établissement de îleSoniq l’été dernier, Montréal et sa réputation de «ville de festivals» pouvait revendiquer bien des choses, dont une pointe de jalousie envers Tomorrowland ou le Ultra Music Festival, mais rien de concret en matière de festival EDM / bras dans les airs / glowsticks et couronnes de fleurs.

Si on s’y connaît peu, en contemplant l’affiche du festival, il est facile de se perdre dans cet étalage de logos trendy aux angles pointus, mais n’ayez crainte – je me suis sacrifié pour votre bonheur auditif, et voici mes recommandations.

GRANDTHEFT

S’étant fait connaître comme membre du duo Team Canada DJs dans une autre décennie, Grandtheft est le genre de gars qui fait le party avec A-Trak, qui signe des remixes avec Diplo, et qui vole discrètement un peu de glaçage sur les gâteaux que lance Steve Aoki à ses fans. Il produit et mixe de façon très musclée, et ses productions et remixes ont trouvé refuge sur des étiquettes de renom telles que Mad Decent, Def Jam, Fool’s Gold et Dim Mak. Du gros stock sans prétention? Sans aucun doute.

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AMINE EDGE & DANCE

Ces deux Marseillais un peu thugs sont considérés comme les inventeurs de g-house, et il est vrai qu’ils étaient parmi les premiers à pousser ce son dans les gros festivals et à offrir des prestations sans compromis. C’est quoi du «g-house»? De la house avec une attitude gangster, qui utilise des échantillonnages d’acapellas hip-hop ou R & B, avec des grosses lignes de basse bien crades. Ils sont aussi les propriétaires de l’étiquette de disques Cuff, dont les parutions sont aussi culottées que rentre-dedans. Je ne vous cacherai pas que ce duo est mon coup de cœur de l’édition 2015.

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SHIBA SAN

Son style est décrit comme du «bass heavy ghetto funk» et il s’identifie lui aussi au mouvement g-house. On sait qu’il est Français, mais il joue à cultiver un certain mystère, alors les détails sur sa vie de superstar recluse (oups, anglicisme!) sont rares. Il s’est toutefois récemment joint à la bande de Dirty Bird, le label de Claude Vonstroke, alors on devrait obtenir de nouvelles bombes sous peu!

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EATS EVERYTHING

Ce DJ et producteur américain a un sens de l’humour aussi délicieux que sa musique; son pseudonyme est un clin d’œil assumé à son grand appétit. Sa première parution sur l’étiquette Pets Recordings, de Catz n’ Dogz, a attiré l’attention d’artistes tels que Carl Cox et Jamie Jones, et il a lui aussi rapidement été recruté par les mecs de Dirty Bird. Il est notamment le seul DJ de la courte histoire de la musique électronique à avoir signé deux «Essential Mix» sur BBC Radio 1 en l’espace d’un an.

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SNBRN

Cet Américain de Los Angeles a rapidement bénéficié de «l’effet Soundcloud»; après avoir lancé quelques révisions de succès connus (dont l’excellent 21 Questions de 50 Cent) en téléchargement gratuit, il a été rapidement repéré par sur l’étiquette Ultra. Ne sursautez pas si son set contient beaucoup de saxophone, car c’est probablement le DJ le plus tropical de toute la programmation, et c’est comme ça qu’on l’aime.