Sorties
Crédit photo : www.facebook.com/MayaKamaty et capture d'écran du clip «Ansanm»
Mais avant de reconnaître la force de ses racines créoles dans son désir d’exprimer qui elle est, Maya Kamaty avait déjà affirmé, dès sa jeunesse, ses ambitions de contribuer au rayonnement des cultures par une formation en médiation culturelle, puis en administration culturelle. C’est en quittant ainsi les siens pour entamer cette formation à Montpellier que l’adolescente rebelle, qui avait déjà exploré le piano, la guitare et le chant, a senti déferler en elle comme une grande vague des Îles, la soif des sonorités du kayanb et du roulèr, des instruments traditionnels de sa terre d’origine.
Elle reviendra ainsi à la musique, d’abord en compagnie d’un groupe d’étudiants réuni par cette même nostalgie, qui se donnera l’appellation de groupe Grèn Sémé, et dont les créations seront remarquées, peu de temps après leur formation, au festival Sakifo de La Réunion.
Même si elle a ensuite su puiser, au long de son parcours, quelques notes de folk qui ont enrichi son style personnel, elle est demeurée assez fidèle aux sons qui l’habitent depuis l’enfance pour que sa démarche personnelle se trouve reconnue et même soulignée par une nomination au Prix des musiques de l’océan Indien et l’attribution du prestigieux Prix Alain Peters des Îles de la Réunion, dès son premier album solo, en 2013.