MusiqueDans la peau de
Crédit photo : Amélie Gagné
1. Peux-tu nous nommer une chanson à laquelle tu t’identifies. Et pourquoi?
«Il y en a beaucoup. Je pourrais parler de ces chansons qui viennent des plus grands, mais il y a aussi des chansons près de moi, de gars et de filles que je connais et que j’aime. Des chansons qui me hantent et qui me donnent des complexes tellement elles sont belles, simples et magnifiquement réussies. Des chansons qui te ressemblent à tel point que tu aurais pu les écrire, comme J’aime pas ça quand tu pleures de Martin Léon».
2. À quoi ressemble une journée typique dans la vie de Patrice Michaud?
«Je me lève (assez) tôt avec mon fils de 3 ans et on écoute un bout du Magicien d’Oz (version originale de 1939) pour la cent millième fois. Ensuite, j’embrasse mon petit monde et je me tape les 240 km qui séparent Montréal de ma maison (pas tout le temps, mais souvent). Je règle des affaires puis je vais faire mon test de son. Je mange quand je peux et souvent mal. Je me dis que je devrais faire du jogging juste au moment où je monte sur scène. Pour compenser, je joue comme s’il n’y avait pas de lendemain. Je me couche tard et, si je n’ai pas de boulot au matin, je clanche pour attraper la fin de Somewhere Over the Rainbow avec mes amours.»
3. Si tu devais reprendre (3) chansons kitsh, lesquelles choisirais-tu? Pour quelle(s) raison(s)?
«Pour t’aimer, j’ai menti» de Tony Massarelli. Chanson des grandes occasions, criante de vérité où l’on peut laisser libre cours à son trémolo du dimanche.
«Sex Bomb» de Tom Jones. Je n’ai pas de moustache, pas de barbe ni de poils sur la poitrine. Je crois que cette chanson serait la solution.
«Somewhere Over the Rainbow» de Judy Garland. Même si je ne peux plus l’endurer, mon fils l’adore. Et j’adore mon fils.