Théâtre
Crédit photo : Lab87
Souvent, ce sont des «amis» plus âgés, qui sont passés maître dans la débauche, et qui nous servent de mentors afin d’éviter que l’on commette les mêmes erreurs qu’eux. Et ça semble être aussi le cas dans Les flâneurs célestes, une pièce d’Annie Baker traduite par David Laurin, et mise en scène par Jean-Simon Traversy. Présentée au Théâtre Prospero en 2014, elle est de retour à l’affiche pour la partie de la population qui réagit toujours trop lentement.
On y rencontre deux trentenaires un peu bohèmes et définitivement oisifs (Mathieu Quesnel et Éric Robidoux), qui passent leurs après-midis dans la cour arrière d’un café. C’est leur «quartier général» et leur endroit de prédilection pour refaire le monde, consommer des stupéfiants, jaser littérature et se comporter en dignes successeurs de la génération beat.
Lorsqu’un jeune employé du café (Laurent McCuaig-Pitre) se voit contraint de les chasser de là, ils décident d’en faire leur allié, et une amitié se développe entre eux alors qu’ils discutent de toutes sortes de sujets sensibles et amusants.
On peut donc déjà deviner que la pièce sera pleine de dialogues savoureux et de moments amusants, et même pimentée de quelques chansons, comme nous le démontre cette sympathique bande-annonce.
Du 26 octobre au 20 novembre 2015 au Théâtre la Licorne (4559, Papineau).