Théâtre
Crédit photo : Ulysse del Drago et Jérémie Battaglia
À mi-chemin entre l’humour et le drame, les pièces de Sébastien David appartiennent au théâtre de la parole.
Au cours des dernières années, on a pu constater sa langue précise et punchée dans En attendant Gaudreault précédé de Ta yeule Kathleen (2011), Les Morb(y)des (2013) ou encore Les haut-parleurs (2015).
Dimanche napalm présente une structure particulière composée de dialogues à sens unique, où les membres d’une famille s’adressent à un personnage qui a choisi volontairement de s’enfermer dans le mutisme.
Avec cette pièce, Sébastien David aborde la désillusion de la jeunesse face à l’incapacité de notre société à se prendre en main collectivement. À travers une quarantaine de courts tableaux, six personnages marginaux, solitaires et socialement malhabiles expriment leur désir de s’émanciper d’une vie qui les déçoit.