Sorties
Un rendez-vous avec Ibeyi au Théâtre Corona le 4 octobre 2015
Féminité et culture
Crédit photo : www.ibeyi.fr
Filles du grand percussionniste Anga Diaz, ces dernières possèdent des voix fortes avec une touche de soul et de douceur qui fait son chemin sous la peau. Elles mélangent le piano et les percussions, ce qui donne à leur univers un rythme vibrant sans qu’il soit juste folklorique. Elles insèrent même une nuance d’électronique à leur musique.
Ce talent n’est pas resté longtemps inaperçu, car elles ont signé en 2013 avec le très réputé label XL. En 2014, elles nous offraient un premier EP intitulé Oya, et l’année suivante, un premier album homonyme. Un album coup de cœur, disons-le. On y trouve des pièces mélancoliques, mais également des morceaux largement inspirés du hip-hop, du jazz et du R&B. Et bien sûr, des chansons ancrées dans l’histoire avec des notes traditionnelles.
Leur monde est coloré et invite au voyage. On y décèle parfois un côté sacré et onirique. On a l’impression de marcher parmi les tombes, et cela a quelque chose de magnifique. Les thématiques de leurs chansons tournent justement autour de la vie et de la mort. Sur scène, elles doivent donner une impression saisissante. Et si elles se mettent à danser, nous serons comblés.
En début d’année, on disait qu’elles étaient à surveiller et, quelques mois plus tard, les voilà de retour pour nous donner raison.
Collaboratrice
Bachelière en littératures de langue française, actuellement étudiante au D.E.S.S. en journalisme, Rose est une dévoreuse de culture, toutes disciplines confondues.
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