The Kooks, The Vaccines et Daisy the Great enflamment la scène du MTELUS

Daisy the Great: une première partie qui joue déjà dans la cour des grands

Le concert a débuté avec la prestation du groupe indie-pop Daisy the Great, composé de Kelley Dugan, Mina Walker, Briana Archer, Matt Lau, Bernardo Ochoa et Matti Dunietz.

Parmi les chansons qui ont particulièrement fait bouger le public figurait leur premier titre, «The Record Player Song», une pièce de 2017, et «Time Machine», une chanson émouvante abordant la fin du monde et chargée d’une mélodie entraînante.

Photo: Thomas Mazerolles

The Vaccines: le grand retour des bêtes de scène

C’est la formation londonienne The Vaccines qui a pris la relève aux alentours de 20 h 30.

La présence scénique du chanteur Justin Young et la complicité évidente entre lui, le bassiste Árni Hjörvar, le guitariste Freddie Cowa et le batteur Pete Robertson, ont immédiatement captivé le public, les entraînant sans effort dans une danse endiablée sur des tubes tels que «Headphones Baby» et leur plus récent succès sorti il y a à peine deux mois, «Love to Walk Away».

Après avoir chanté de tout cœur le dernier titre des Vaccines, le célèbre «I Always Knew», une brève pause pour prendre l’air ou se désaltérer fut la bienvenue.

Peu de temps après, les lumières se sont atténuées et, avant même l’arrivée des Kooks sur scène, les cris de joie frôlant l’hystérie ont fusé à tous azimuts.

The Kooks: le groupe anglais joue la carte de la nostalgie

Attendu de pied ferme, le quatuor anglais a enfin fait son entrée sur scène. Dès les premières notes de guitare de Hugh Harris, les fans ont reconnu «Seaside», et le public entier l’a chantée à l’unisson.

Le groupe anglais a régalé le public de ses grands succès des années 2000 tels que «Sofa Song», «Ooh La» et «She Moves in Her Own Way» de l’album Inside In/ Inside Out (2006) et «Do You Wanna» et «Always Where I Need to Be», tirée quant à elle de Konk (2008).

Plus le concert avançait, et plus l’énergie de la foule battait son plein. L’essence du groupe The Kooks demeure la même, dix-neuf ans après la sortie de leur première chanson, «Something to Say»: créer des chansons qui inspirent la bonne humeur et qui donnent envie de chanter à tue-tête en imitant l’accent emblématique difficilement imitable de Luke Pritchard.

Comme ils le chantent dans leur chanson «Junk of the Heart», chaque membre du groupe semble incarner parfaitement les paroles «I wanna make you happy. I wanna make you feel alive».

La chanson «Closer», tirée du dernier album, 10 Tracks to Echo in the Dark, ne suscitait peut-être pas autant l’envie de chanter du public, qui la connaissait depuis peu, mais elle donnait assurément l’envie de danser. Comme le reste de l’album, cette chanson s’éloigne du genre résolument indie-pop-rock des précédents tubes du groupe et révèle des influences électro-pop et de synthétiseurs style années 1980.

Évidemment, le concert s’est terminé avec «Naïve», le titre qui a propulsé The Kooks au sommet des classements. Le public l’attendait avec impatience et l’a chanté à pleins poumons!

Photo: Thomas Mazerolles

La soirée fut riche en émotions, la liste de chansons étant surtout composée de tubes des années 2000, qui étaient sans doute emblématiques de l’adolescence ou du début de l’âge adulte pour une grande partie du public. La passion avec laquelle les spectateurs et spectatrices chantaient presque chaque chanson, sans manquer un seul mot, en témoignait.

L’intégration de morceaux plus récents comme «Bad Habit» et «Closer» a néanmoins apporté une bouffée d’air frais au style pop-rock du groupe, ouvrant la voie à une nouvelle ère prometteuse pour The Kooks.

Le concert m’a personnellement ramené à mes années d’adolescence, à l’époque où j’avais un téléphone à clapet, où j’attendais la sortie du prochain Harry Potter, et où quasiment chaque journée était rythmée par les tubes des Kooks, des Fratellis et des Arctic Monkeys en provenance de mon iPod Shuffle rose fluo!

La tournée ne fait que commencer! Si vous avez envie de concilier un voyage avec un concert débordant d’énergie, vous pouvez retrouver The Kooks aux États-Unis, en Allemagne, aux Pays-Bas ou encore au Royaume-Uni, et ce, jusqu’au mois d’août!