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Crédit photo : Andréanne LeBel
La première partie du spectacle était assurée par le groupe The Growl, une formation originaire de l’ouest de l’Australie. Composée de 6 musiciens, The Growl compte deux batteurs qui jouent simultanément sur scène, ce qui donne un effet unique et rythmé à leurs pièces. Leur style cru et ancré dans le sol a su bien faire la place pour la venue de Tame Impala plus tard en soirée. La réponse du public a été plus que positive, mais il était surtout fin prêt pour accueillir le groupe principal.
Devant une foule déjà conquise et impatiente, les musiciens de Tame Impala se sont présentés sur scène sobrement. Il faut dire que l’énergie dégagée par le public contribue énormément à l’expérience musicale qu’offre ce groupe. Lors de la pièce «Apocalypse Dream», on pouvait entendre les spectateurs chanter les paroles à tue-tête.
«Solitude Is Bliss», la chanson d’ouverture du spectacle, était très bien choisie puisqu’elle a servi à casser la glace et à installer leur ambiance particulière dans la salle.
Certaines pièces musicales, comme «Elephant», ont été retouchées pour les concerts. On a pu constater le talent du batteur, Julien Barbagallo lors de son solo à la fin de la pièce.
Kevin Parker, le chanteur, s’est littéralement donné en spectacle et paraissait être passionné par son art, se couchant à plusieurs reprises sur le sol lors des moments forts de ses interprétations.
La mise en scène était originale, un grand écran projetant des formes psychédéliques au gré des chansons. Tous les éléments étaient en place afin de permettre au public de bien apprécier leur art.
Loin d’être un spectacle pour les yeux, Tame Impala mise plutôt sur ses sonorités uniques pour faire sa place. C’est une musique introspective, d’une grande richesse que Kevin Parker véhicule avec sa voix planante. C’est un voyage au coeur de l’imaginaire des gars de Tame Impala.
Après le succès critique de son dernier album Lonerism, Tame Impala a su livrer la marchandise aux spectateurs du Métropolis. Les musiciens ont présenté un peu plus de quinze chansons lors de ce concert, pour le plus grand plaisir des mélomanes.
*Consultez aussi notre dossier photo du spectacle et notre critique de l’album Lonerism.
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de la rédaction