Le spectacle-lancement de l’album «D’étoiles, de pluie et de cendres» de Guillaume Beauregard

Guillaume Beauregard a commencé avec la pièce titre de l’album, «D’étoiles, de pluie et de cendres». Le Cabaret La Tulipe était rempli de fans et d’amis qui se sont rassemblés devant la scène pour une écoute plus attentive. Le public a démontré un grand respect envers celui dont le groupe punk québécois a enchaîné les succès sur deux décennies.

Entre les quelques chansons de la performance, l’auteur-compositeur-interprète qu’on connait cinglant a tenu un récit truffé de sarcasme: il a raconté sa rupture avec la musique punk pour se lancer dans le rap.

Une équipe de musiciens de marque habitaient la scène et conféraient un souffle rock à l’ensemble. Aux claviers et aux backvocals se tenait Thomas Augustin (Malajube, Jacquemort); à la basse, Ryan Battistuzzi (Malajube, Yesterday’s Ring); à la guitare et aux claviers Alex Crow (Cafeïne), et à la batterie Pat Sayers (Winter Gloves et plusieurs autres). Leur présence sobre mais efficace convenait à l’ambiance générale.

L’interprétation de Beauregard était prenante et bien ancrée dans le présent. Au sein du nouveau projet, l’engagement propre aux Vulgaires Machins se fait toujours sentir, si ce n’est dans les paroles et la musique, dans l’attitude et le ton. Les mots clairement prononcés ont raisonné jusqu’au trottoir à la sortie de la salle. La triste chanson «Trop peu trop tard» a laissé sa marque.

Le concert s’est terminé sur le premier single, «Cadeau du ciel». 

À voir la réaction d’une fan de toujours à la fin du spectacle, le changement est déjà bien assimilé et tient la route. Reste à voir si le nouveau son de Guillaume Beauregard arrivera aux oreilles d’un autre public et s’il saura l’accrocher.

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