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Le quatuor a capella QW4RTZ à la Cinquième Salle de la Place des Arts pour Juste pour rire 2016

La quasi-perfection d'un groupe d'ici

Publié le 27 juillet 2016 par Camille Masbourian

Crédit photo : Mathieu Pothier

QW4RTZ, c’est un quatuor a cappella qui n’est ni Il Divo, ni un barbershop quartet, ni un quatuor jazz, ni un groupe de trad, ni Pentatonix, mais qui, quelque part, est un peu tout cela à la fois. À l’occasion de Juste pour rire, Louis-Alexandre Beauchemin, Philippe C. Leboeuf, François «Fa2» Dubé et François Pothier Boouchard ont présenté leur spectacle de musique et d’humour mis en scène par Serge Postigo à la Cinquième Salle de la Place des Arts.

Ils sont presque parfaits les gars de QW4RTZ. En fait, vocalement parlant, ils sont pas mal parfaits. Ils passent d’une chanson à l’autre, d’un style à l’autre, au plus grand bonheur du public. Ils commencent d’ailleurs par se présenter individuellement sur fond de «1990» de Jean Leloup et de «Le but» des Loco Locass. Lorsqu’ils essaient d’expliquer ce qu’est QW4RTZ, ils font des petits extraits de tous les styles pour montrer avec beaucoup d’humour la différence. Le public apprécie d’ailleurs, et rit beaucoup.

Un des bons moments du spectacle est définitivement l’explication de la façon dont ils travaillent les chansons pour arriver à en faire une version a cappella. Pour l’occasion, ils décortiquent rapidement «Grace Kelly», de Mika. Chacun a un rôle bien précis qui fait que l’ensemble est formidable. Leur interprétation chorégraphiée de «La valse à 1000 temps» de Brel, leur a valu une première ovation, en plein milieu du spectacle.

Le mashup de «Below My Feet» de Mumford and Sons et «All of Me» de John Legend était également un magnifique moment, tout en douceur celui-là, comme leur interprétation de l’incontournable «Hallelujah» de Cohen. Leur medley des chansons de Walt Disney a également ravi le public, parce qu’avouons-le, il est impossible de bouder son plaisir devant «L’histoire de la vie», «Hakuna Matata», «Sous l’océan» et le désormais classique «Let It Go», devenu «Libérée, délivrée» dans la version française.

Le petit moins du show de QW4RTZ, c’est les passages plus humoristiques, qui manquent parfois de naturel, et qui ne sont pas toujours nécessaires. On comprend l’intention derrière l’idée, mais les performances vocales sont si puissantes, que nous n’avons pas vraiment besoin d’une trop grosse mise en scène pour assurer la transition entre deux numéros.

Après un autre medley de ce que les gars nous présentent comme étant leurs chansons préférées (des choix aussi variés que «Les soirs de scotch», «Achy Breaky Dance», «C’est moi», de Marie-Mai et l’hymne gallois «Calon Lân»), ils ont conclu leur prestation avec une excellente interprétation de «Papaoutai». Tout n’est donc pas impeccable dans ce spectacle, mais presque!

On passe définitivement une bonne soirée en compagnie de QW4RTZ, dont le premier album devrait sortir d’ici quelques mois à peine!