SortiesDans la peau de
Crédit photo : Alex Lévesque
1. Peux-tu nous raconter un peu le parcours qui t’a mené à la création de Dessine Bandé?
«C’est vraiment arrivé sur un coup de tête tout ça. J’avais déjà fait des BD auparavant, pour le fun. Je les mettais sur Tumblr et Facebook, mes amis aimaient ben ça. Je me rappelle, dans ce temps-là, je regardais mes bandes dessinées après les avoir faites, pis j’étais vraiment fier. J’étais impressionné d’être capable de trouver une idée rapidement et que ça donne quelque chose de pas pire.»
«C’est un peu avec un esprit confiant et une volonté de créer que j’ai mis en ligne, à la fin du mois d’août 2016, la page Facebook sans trop y penser. Je me suis donné le défi de créer une BD chaque jour de la semaine, sans date limite. À date, j’ai pas arrêté.»
2. Tes dessins sont enracinés au coeur d’un humour visuel un peu absurde. Est-ce qu’il y a des humoristes ou des auteurs qui t’inspirent en particulier, si oui, lesquels?
«Je suis un gros fan des webcomics au départ. J’en consomme régulièrement. J’aime bien Mr. Lovenstein, Safely Endangered, Joan Cornelia et Perry Bible Fellowship, pour ne nommer que ceux-là. C’est certain que si on parle d’absurde, j’dois mentionner que j’suis amoureux des Denis Drolet.»
«Sinon, j’affectionne particulièrement l’univers de François Pérusse depuis que je suis petit. C’est un peu grâce à lui que mon cerveau a développé des capacités à jouer avec les mots. Souvent, mes punchs résident dans un gros plan de quelque chose d’écrit que le personnage lit. Je dois tenir ça des Simpson. À part ça, je suis en train de découvrir la série des années 2000 des Chick’n Swell pis je tripe beaucoup.»
3. On te connait surtout pour tes bandes dessinées, mais tu as aussi une chaîne YouTube avec plusieurs petits dessins animés. Est-ce que c’est une avenue que tu aimerais poursuivre éventuellement?
«J’aimerais bien en refaire bientôt, ça c’est sûr. Le temps me manque, surtout que c’est un médium dont la production prend beaucoup de temps. Si jamais Dessine Bandé passe au feu, j’aimerais bien me lancer le défi de faire une animation par semaine ou quelque chose du genre.»
4. Ta page Facebook existe depuis environ un an et déjà tu as plus de 60 000 abonnés. Comment est-ce que tu gères cette nouvelle relation avec tes fans?
«Je reçois beaucoup de messages privés de gens qui me disent qu’ils aiment mes trucs, que ça leur fait du bien et que je devrais continuer longtemps. C’est l’fun d’entendre ça, pis ça me donne de la motivation. J’adore vraiment mes lecteurs, parce que, depuis le début, je n’ai pas demandé une seule fois de liker, taguer, partager ou quoi que ce soit. Et pourtant, ils le font chaque jour. Ça, c’est magique.»
5. Dans tes rêves les plus fous, qu’est-ce que tu aimerais accomplir avec ce projet?
«Honnêtement, je serais satisfait que ce soit un webcomic et que ça le reste. Par contre, j’aimerais bien publier un livre un jour. Une compilation de mes meilleures BD. Mais ça, c’est pas pour tout de suite!»
Pour consulter nos précédentes chroniques «Dans la peau de…», visitez le labibleurbaine.com/Dans+la+peau+de…
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Par Alex Lévesque