Moist au Théâtre Corona: un 25e anniversaire flamboyant pour l’album «Silver»

Sur le coup de 20 h, le groupe rock ontarien, Stuck on Planet Earth, a fait son apparition sur scène, sous les applaudissements d’une foule compacte. Dynamisme, rythmique déchaînée et présence scénique exceptionnelle sont trois qualités adéquates pour décrire cette formation. Les trois musiciens ont su réchauffer l’atmosphère, puisqu’un bon trente minutes plus tard, la foule, excitée et pleine d’énergie, était prête à accueillir Moist.

À 21 h 10, la scène s’est éclairée sous les premières notes de la chanson «Sabotage» des Beastie Boys. Après quelques secondes sont entrés en scène les musiciens de Moist, suivis, en dernier lieu, par un David Usher dynamique et visiblement heureux de retrouver son public! Au balcon, la foule s’était levée pour l’occasion, et elle ne s’est pas assise du reste de la soirée. Une ambiance de feu qui annonçait une soirée palpitante!

Moist a débuté son concert avec «Mechanical» (Glory Under Dangerous Sky, 2014). S’en est suivie l’interprétation de toute une panoplie de vieux et excellents succès qui m’ont projetée directement dans le souvenir de mon adolescence. Je pense, entre autres, à «Underground» (Mercedes 5 and Dime, 1999), ou encore à «Leave It Alone» (Creature, 1996).

Après quelques morceaux, David Usher s’est adressé à nous en nous disant qu’il était difficile de croire qu’il s’était déjà écoulé vingt-cinq ans depuis la parution de Silver. C’est ainsi que le groupe a débuté l’interprétation de l’intégralité de l’album, dans l’ordre. La foule ne s’est pas faite prier pour chanter les paroles de toutes les chansons, de «Push» à «Low, Low, Low». Rien de moins pour faire vibrer les planches du Théâtre Corona!

En rappel, Usher ne s’est pas fait prier pour faire plaisir à la foule en lui demandant son avis sur la dernière chanson qu’elle aimerait entendre. La grande majorité, sans surprise, a demandé que l’on puisse entendre «Resurrection», parue sur l’album Creature. Sinon, nous avons eu droit à «Breathe», l’une de mes chansons favorites de l’album Mercedes 5 and Dime, ainsi qu’au succès «Tangerine». 

Outre tous les succès entendus, certains moments ont été plus marquants que d’autres. Il ne faudrait pas passer sous silence le solo de drum de Francis Filion, rythmé, entraînant et, surtout, très précis. Plusieurs spectateurs dans la salle ont été extrêmement impressionnés!

Enfin, cette soirée a aussi été marquante à cause de la proximité de David Usher avec son public. La salle, d’un format idéal, favorisait les rapprochements, et le chanteur n’a pas hésité à serrer des mains ni à prendre des selfies pendant qu’il chantait ni à descendre parmi la foule, et ce, plusieurs fois pendant toute la durée du concert.

Ce fut, au final, une soirée mémorable où Moist a joué plusieurs de ses grands succès. Le seul bémol: malgré un ajustement de son lors de la seconde chanson, la voix d’Usher aurait pu être davantage projetée.

Malgré ce petit inconvénient, je n’étais pas la seule, à la sortie du concert, à me dire que j’avais bien fait d’être parmi les privilégiés qui ont pu assister à cet évènement spectaculaire!