«Dans la peau de...» l'équipe du booking du Théâtre Corona – Bible urbaine

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«Dans la peau de…» l’équipe du booking du Théâtre Corona

«Dans la peau de…» l’équipe du booking du Théâtre Corona

La grande histoire d'une salle mythique de la Petite-Bourgogne

Publié le 24 novembre 2017 par Éric Dumais

Crédit photo : Chloé El-Sayegh (sur la photo: Nick Farkas, Patrick Guay, Valérie Bourdages, Heidy Proulx-Hadden, Camille Guitton, Daniel Glick, Evelyne Côté et Jean-François Michaud

Chaque semaine, tous les vendredis, Bible urbaine pose 5 questions à un artiste ou à un artisan de la culture afin d’en connaître un peu plus sur la personne interviewée et de permettre au lecteur d’être dans sa peau, l’espace d’un instant. Cette semaine, nous avons interviewé la joyeuse gang du booking du Théâtre Corona, Nick Farkas, Patrick Guay, Valérie Bourdages, Heidy Proulx-Hadden, Camille Guitton, Daniel Glick, Evelyne Côté et Jean-François Michaud, qui s'occupent tous, tout au long de l'année, de vous offrir la crème en termes de programmation de spectacles musicaux et d'évènements culturels et corporatifs.

1. Salle aujourd’hui mythique de l’arrondissement du sud-ouest de Montréal, le Théâtre Corona a vu le jour en 1912 à cette époque où les Montréalais se faufilaient dans ce lieu sombre pour y visionner des films muets avec une trame musicale. Comment décririez-vous la vibe de la salle aujourd’hui en 2017?

«L’histoire du Théâtre Corona se ressent dès qu’on y entre. C’est ce qui nous a convaincus d’y investir il y a déjà sept ans. C’est une salle chaleureuse, vivante et vibrante, dont le sol, légèrement en pente au parterre, ainsi que le balcon et la mezzanine, permettent de voir parfaitement de partout… même si on ne mesure pas six pieds! C’est un endroit qui rapproche les gens, les fans et les artistes. On a l’impression d’être dans un endroit privilégié où tout peut arriver. Les musiciens sont charmés par l’ambiance du Théâtre Corona et apprécient y jouer. On l’entend souvent.»

2. Le Théâtre Corona, c’est bien plus qu’une salle de spectacles: c’est un lieu de résidences d’artistes, un centre de création, une place où organiser des évènements corporatifs et pour accueillir des écoles et organismes du quartier pour la tenue d’ateliers éducatifs autour des arts et de la culture. Qu’est-ce qui démarque le Corona d’autres salles montréalaises et quel public la fréquente majoritairement?

«Son ancrage dans le quartier de la Petite-Bourgogne la démarque, et c’est aussi une salle de qualité internationale. On veut que les gens du quartier, comme ceux qui viennent d’ailleurs, s’y sentent chez soi. C’est une salle à échelle humaine avec mille places, qui peut accueillir toutes sortes d’évènements, de concerts métal à électro en passant par des fêtes, des tournages et des tournois sportifs. Donc, les publics s’y succèdent, les générations aussi… La qualité sonore et technique a toujours été une priorité pour nous, comme la préservation des éléments patrimoniaux. Le meilleur du passé et du futur, quoi!»

3. C’est connu de tous, c’est le promoteur evenko qui s’occupe du booking des spectacles qui sont présentés à l’année dans cette salle de la rue Notre-Dame Ouest, comme le Centre Bell et le MTELUS entre autres. Le Corona, en termes d’évènements dans une année, ça représente quoi en chiffres?

«Le Théâtre Corona, c’est en moyenne cent à cent-cinquante concerts par année, donc presque un aux 3 ou 4 jours! C’est aussi une vingtaine d’évènements corporatifs, où notre personnel accueille les soirées de lancement (albums, spectacles, livres), partys de bureau, organismes de quartier pour des rassemblements communautaires ou politiques, mais aussi des enregistrements télévisuels, des tournages de films et de vidéoclips, et même des mariages! Quatre employés y travaillent de manière permanente à gérer la salle, le bar, et les installations techniques. Six programmateurs de différents styles (rock, électronique, métal, hip-hop, indie, jeunesse) s’affairent à y placer de bons spectacles. La salle apporte une nouvelle vitalité artistique et économique au quartier par sa multifonctionnalité.»

4. Quelles sont les plus grandes pointures de la musique que vous avez accueillies dans l’enceinte du Théâtre Corona d’hier à aujourd’hui et qui font votre fierté?

«Depuis notre prise en charge de la salle en 2011, on a vu défiler des groupes comme Dead Kennedys, la défunte Sharon Jones, Yo La Tengo, Alt-J, Father John Misty, Hanson, les Black Lips, Iggy Azalea, Chromeo, Patrick Watson, Ian Kelly, Lisa LeBlanc, Milk & Bone, Jason Bajada, CHVRCHES, Against Me!, Banks, SBTRKT, Darkside, Spoon, Leon Bridges, Kurt Vile, Beirut, Ariane Moffat, Wolf Parade, Buzzcocks, Dinosaur Jr, Jain, SZA et tant d’autres… on pourrait continuer longtemps!»

5. Et si on zyeutait le calendrier d’évènements à venir? Quels sont les 10 spectacles, présentés cet automne et à l’hiver 2018, qui sont des incontournables pour les fanas de concerts? Dites-nous, en quelques mots, la plus-value de chacun!

Pierre Lapointe, les 14 et 15 décembre 2017: «Les deux dates affichent complet, mais on est super contents d’accueillir cet artiste local qui défie les genres et qui s’appropriera les lieux en mode intimiste piano-voix pour un spectacle inédit en configuration cabaret.»

Les Petites Tounes, le 30 décembre 2017: Deux prestations le même jour pour ravir les enfants comme les parents! Invitez la famille.

Natural Wonder, le 17 janvier 2018: Fans de Stevie Wonder, c’est un rendez-vous. L’orchestre de huit musiciens et choristes est mené par Gabriel Bello, producteur et interprète reconnu par Billboard.

Busty & the Bass, le 26 janvier 2018: Un groupe local qu’on adore! Leur musique rassembleuse fera danser même les plus sceptiques.

Brockhampton, le 6 février: Un des collectifs les plus prometteurs du hip-hop, en provenance du Texas… mais surtout de l’internet! Faites vite pour les billets.

Uriah Deep, le 10 février: Groupe culte londonien fondé en 1969, le groupe hard rock progressif rappelle Led Zeppelin, Black Sabbath et Deep Purple. Une première visite du groupe en plus de 20 ans.

Lane 8, le 2 mars: La house feutrée et sensible de Lane 8 fera vibrer les murs du Corona début mars! Artiste unique lié au label Anjunadeep, il a déjà joué à Osheaga ainsi qu’à îleSoniq, et est reconnu pour instaurer une ambiance particulière lors de ses sets.

Tune Yards, 7 mars: Le retour à Montréal de l’artiste Merril Garbus accompagnée de son copain Nate Brenner. Ils sauront vous captiver avec leur indie pop très artsy parsemée de sonorités world uniques. Un nouvel album au titre équivoque paraîtra le 19 janvier: I can feel you creep into my private life.

K Flay, le 16 mars: Après son passage en première partie d’Imagine Dragons, cet artiste est à revoir, cette fois en tête d’affiche, pour son mariage intéressant entre la pop alternative et le hip-hop.

Sylvan Esso, le 3 avril: Une énergie hors pair pour ce duo électro-pop qui sonne comme un groupe composé de dix personnes sur scène!

Pour consulter nos précédentes chroniques «Dans la peau de…», visitez le labibleurbaine.com/Dans+la+peau+de…

*Cet article a été produit en collaboration avec evenko.

L'événement en photos

Par www.theatrecorona.ca

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