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Crédit photo : Gabrielle Laïla Tittley
Dès le début de la soirée, le public pourra se procurer des t-shirts illustrés par les 23 artistes québécois en arts visuels réunis pour l’évènement, au coût de 25$ chacun. La totalité des profits de la vente de t-shirts et de billets ira à Réseau Ado, un programme visant la prévention du suicide chez les adolescents. Lors de la première édition en novembre dernier, Gabrielle avait choisi ANEB Québec, un organisme venant en aide aux personnes affectées par un trouble alimentaire.
«Je trouve ça vraiment génial, puisque ce n’est pas seulement une levée de fonds, mais une façon de découvrir des artistes. L’idée derrière ça c’est vraiment de créer un sentiment de communauté artistique et qu’on s’aide, qu’on se soutienne et qu’on soutienne la communauté aussi, comme c’est le cas avec Réseau Ado qui est un organisme communautaire. C’est de voir ce que l’art visuel peut faire pour redonner à la communauté. Ça crée des liens, et ça peut juste être bon.»
Dès 21h00, le volet musical animé par le groupe humoristique Les Pic-Bois rassemblera les performances de Jesuslesfilles et Groovy Aardvark.
«Groovy Aardvark c’est une espèce de nostalgie. Je cherchais de quoi de spécial et de différent qui allait attirer les gens. Il y a tellement de spectacles et de festivals à Montréal et il y en a beaucoup qui se répètent. Groovy n’existe même plus comme band, mais il a été très influent pour beaucoup de gens de ma génération. Je voulais faire changement et que ce soit un événement spécial!»
Les DJ Benni BBQ et Gordon Dom. B. se chargeront de l’ambiance avant et après les spectacles. L’implication de tous les participants est bénévole.
C’est le comédien Francis La Haye, alors qu’il était en tournage pour le film Tu dors Nicole de Stéphane Lafleur, qui a donné à Gabrielle l’idée du nom L’amour passe à travers le linge, aussi le titre d’une chanson du groupe de Lafleur, Avec pas d’casque. «C’était comme une espèce d’illumination, ça fittait parfaitement. C’est musical, ça vient d’un band, le linge, les t-shirts. La phrase évoque l’amour, la générosité comme le but de l’événement. Je pleurais, j’étais tellement émue!»
Gabrielle Laïla Tittley envisage le futur avec optimisme. Elle entend peaufiner la structure du projet afin d’élargir sa portée à d’autres villes du Québec. Elle souhaite ainsi permettre à d’autres artistes en arts visuels de se rencontrer et de présenter leur travail, tout en soutenant davantage de causes.
«J’ai le goût que LAPATTL devienne quelque chose de commun, qu’on développe le même sentiment de communauté et d’entraide dans différentes villes.»
Le Festival de l’Outaouais émergent a déjà signifié son intérêt pour une édition à Gatineau. Le talent, la volonté et la générosité de Gabrielle feront certainement de ses rêves une réalité.
Pour voir les noms des 23 artistes en arts visuels qui prendront part à l’évènement et vous procurer des billets, cliquez ici. Pour admirer le travail de Gabrielle, c’est ici.