Le Gala Juste pour rire sur le thème de l’envie animé par Anaïs Favron et Maxim Martin

La jeune Katherine Levac, qui en était seulement à sa deuxième participation à un Gala Juste pour rire, a reçu un accueil plus que chaleureux. Semblant reprendre ici et là de grands morceaux de ses numéros présentés à En route vers mon premier gala, elle en aura surpris plus d’un en demandant «Je ne sais pas si il y en a parmi vous qui êtes allés au collège privé Jean-de-Brébeuf?…Non, vous l’auriez dit tout de suite. Ils le disent toujours, ils sont fiers. Ça coûte 40 000$, t’es là juste 4 ans de ta vie, pis t’en ressors quand même avec une attitude de marde pour toute ta vie!». En enviant les princesses et les gens vivant au 17^e siècle, Levac a au moins réussi à renouveler le thème de l’envie en l’explorant autrement qu’en traitant des différences entre les générations, entre Français et Québécois ou entre les sexes, des enfants ou de la religion, des thèmes somme toute assez classiques.

En milieu de parcours, les deux animateurs ont pris part à un sketch dans lequel Anaïs essaie de trouver la perle rare pour Maxim. Pierre-François Legendre se joignant à eux en interprétant le conjoint de Favron, c’est la comédienne Maxim Roy qui s’est prêtée au jeu en venant rencontrer Maxim Martin. «Les deux écrivent Maxim pas de ‘’e’’! Déjà un point en commun!», a remarqué Anaïs, fière de son jumelage qui ne se déroula pourtant pas tel qu’elle l’avait prévu. C’était divertissant, sans plus.

C’est de l’envie des gens religieux qu’a décidé de traiter Guillaume Wagner, en particulier des Juifs hassidiques, qui ont des fêtes religieuses qui semblent bien amusantes à ses yeux. «On vit dans un univers infini, puis il y en a, ils sont comme ‘’Non, non, moi je sais tout’’», a observé l’humoriste, riant de la confiance aveugle de ces gens en la religion, mais enviant par le fait même leur assurance. Assez cru, le comique a suscité quelques réactions, avant que Michel Barrette ne vienne faire délirer la foule avec ses anecdotes de jeunesse et sa comparaison avec la réalité de la génération d’aujourd’hui. L’ovation monstre qui a suivi prouve que Barrette est un indémodable auprès du public…malgré les thèmes exploités qui, eux, le sont un peu!