SortiesHumour
Crédit photo : Mathieu Pothier
Il était d’ailleurs en pleine forme celui-là, tout sourire et tiré à quatre épingles, riant même de ses propres farces tellement il débordait d’énergie. Et même s’il s’est «enfargé» à quelques reprises en parlant, Du Temple-Quirion a très vite mis ses skills d’orateur à l’avant-plan, se permettant une petite séance d’improvisation pour se sortir de l’embarras. Défi réussi, donc!
Il s’est même permis quelques pointes envers Juste pour rire, amicales s’entend!, prétextant que le présent Gala des refusés était la même formule, mais avec un animateur fabuleux cette fois, et qu’au moins, eux autres, ils ne présentaient pas des thèmes, car après tout «qui rit par thème» dans la vie? Bien dit, Jérémy!
Le premier invité fut Alexandre Bisaillon, ce petit échevelé au regard intense, qui a cassé la glace en arrivant sur scène et en demandant: «Comment ça va Place des Arts? Au balcon? Au deuxième balcon?» En quelques minutes, il a réussi à détendre l’atmosphère en avouant au public pourquoi il n’aimait pas l’église et c’est pourquoi il était devenu athée à 15 ans. Chapeau pour sa blague sur les «Vatiqueux», lesquels fument des bats ensemble avant d’élire un nouveau Pape, d’où cette fumée blanche et dense qui sort de la petite cheminée, place Saint-Pierre.
A suivi un humoriste au regard tout aussi intense: David Beaucage. S’il n’a pas fait rire aux éclats, étant plus théâtral dans sa démarche avec ses mimiques faciales, celui qui se fait souvent dire qu’il a écouté trop de films avec Jim Carrey a livré de bonnes imitations, surtout celle de du Gaspésien confus et celle de l’aveugle mythomane. Ayant prévu le coup, Beaucage a sorti de sa poche de veston une bonne paire de lunettes de soleil 100% protectrices (des détails, en veux-tu, en v’la!) pour nous en mettre plein la vue.
Les deux prochains, Guillaume Pineault et Didier Lambert, ont tous deux raconté des histoires abracadabrantes qui ont provoqué l’hilarité dans la salle. Le premier s’est insurgé sur le pédalo, «sport» qu’il trouve d’une insignifiance flagrante, demandant aux spectateurs le nombre de morts répertoriés. Zéro! Puis il a continué avec son histoire de Tim Hortons, qui malheureusement ne se résume pas. Il fallait y être pour y croire.
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de la rédaction