Diana Krall sur la scène TD du Quartier des spectacles de Montréal – Bible urbaine

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Diana Krall sur la scène TD du Quartier des spectacles de Montréal

Diana Krall sur la scène TD du Quartier des spectacles de Montréal

Du piano-jazz et une foule monstre

Publié le 30 juin 2014 par Éric Dumais

Crédit photo : Victor Diaz Lamich

Celle qui a vendu plus de 15 millions d’albums à travers le monde était l’une des invitées d’honneur de la 35e édition du Festival international de Jazz de Montréal hier soir sur la scène TD du Quartier des spectacles pour sa tournée Glad Rag Doll. Chaudement accueillie par Alain Simard, président-directeur général du festival, la pianiste canadienne Diana Krall a livré une solide prestation en présence de ses musiciens, avec notamment le guitariste Marc Ribot à ses côtés et un invité spécial, son mari Elvis Costello.

Il y avait foule monstre au centre-ville de Montréal pour accueillir la grande dame du jazz, originaire de la Colombie-Britannique, aujourd’hui âgée de 49 ans. D’ailleurs, Alain Simard s’est exclamé, en contemplant les milliers de spectateurs rassemblés sur la place des festivals et assis dans tous les recoins possibles, que l’évènement, d’après lui, avait attiré une foule aussi immense qu’au grand concert de Stevie Wonder, lequel avait eu lieu le 30 juin 2009.

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En grande forme comme à son habitude, la grande et séduisante blonde a martelé les touches de son piano en cassant la glace avec le morceau «When the Curtain Comes Down», en collaboration avec Steve Buscemi. D’ailleurs, le clip de cette chanson, réalisé par Jo Andres, était projeté sur un écran géant derrière les musiciens et nous présentait l’acteur, vêtu chiquement d’un chapeau melon et d’un costard noirs, dans une ambiance de comédie musicale à la fois inusitée et surréaliste.

La pièce «We Just Couldn’t Say Goodbye» a suivi, après quoi Diana Krall a salué son public avec un «Hey Montréal! Qu’est-ce qui se passe?», avant de jouer les premières notes de «There Ain’t Sweet Man That’s Worth the Salt of My Tears», qui figure sur son onzième et plus récent album, Glad Rag Doll, lequel est rempli de chansons des années 1920. Comme en Colombie-Britannique il pleut souvent, Krall a désiré présenter «Just Like a Butterfly That’s Cought in the Rain», une chanson à propos de la pluie, qui brillait par son absence hier au grand plaisir de la dame.

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Pleine d’assurance, Diana Krall a livré coup sur coup ses succès, y allant entre autres de «You Know – I Know Ev’rything’s Made for Love», «Let it Rain» et «Let’s Face the Music and Dance». Partie sur un trip de livrer des reprises de ses idoles, Krall a offert l’exquise «Temptation» de Tom Waits, «A Man Needs a Maid» et «Heart of Gold» de Neil Young, puis «Simple Twist of Fade» de Bob Dylan.

Et, bien sûr, la grande surprise (qui avait été annoncée plus tôt en conférence de presse) fut la présence d’Elvis Costello, qui est venu rejoindre Diana Krall et ses cinq musiciens durant le rappel pour livrer «Ophelia», «Whispering Pines» et «Subterranean Homesick Blues», une autre reprise de Bob Dylan, laissant les milliers de spectateurs présents repartir avec un agréable souvenir indélébile en tête.

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