Découvertes et incontournables de la 30e édition des Francos de Montréal – Bible urbaine

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Découvertes et incontournables de la 30e édition des Francos de Montréal

Découvertes et incontournables de la 30e édition des Francos de Montréal

Une édition 2018 qui marque les esprits

Publié le 19 juin 2018 par Michelle Paquet

Crédit photo : Mathieu Pothier

Les incontournables

Des incontournables aux Francos, il y en avait plein cette année encore. De mon côté, j’ai eu droit à deux merveilleuses expériences et quelques petites déceptions.

La plus grande déception? J’ai manqué Pierre Lapointe à la Place des Arts avec sa Science du coeur. Impossible d’avoir un billet; c’était plein à craquer m’a-t-on répondu. On m’a aussi dit que c’était un excellent spectacle et que l’ajout d’invités de marque dont Hubert Lenoir a ajouté un petit quelque chose d’unique aux shows des Francos. Tournez donc le fer dans la plaie pendant que vous y êtes!

Parlant du fabuleux Hubert qui est sur une lancée inattendue et des plus spectaculaires depuis la parution de Darlène, j’ai également manqué toutes ses présences (et elles étaient nombreuses) au festival à cause de mon horaire chargé. Il faudra bien le voir en live cet été avant que l’Europe ou les States ne nous le vole pour un temps.

Une merveilleuse étoile que j’ai vue, au milieu de l’immense foule devant la scène principale des Francos, c’est Klô Pelgag. C’était une première pour moi de la voir accompagnée d’un orchestre, et ce fut un moment émouvant et presque magique.

Du haut de mes 4’10”, je ne voyais presque rien derrière les têtes des gens amassés devant moi, mais la musique, je la sentais vibrer de mes pieds jusqu’à la racine de mes cheveux.

Les arrangements et les musiciens, dirigés par Nicolas Ellis, ajoutaient une dimension toute nouvelle aux morceaux de Klô. «Le sexe des étoiles» et «Les ferro-fluides fleurs» ont résonné au centre-ville de Montréal dans un instant que personne n’aurait pu soupçonner il y a quelques années.

Alors que Chloé Pelletier-Gagnon, de son vrai nom, habillée dans un suit argenté qui rappelait celui des cosmonautes, remerciait le public pour sa curiosité et son intelligence, son public, lui, la remerciait, à grands coups d’applaudissements et de cris, tout simplement pour exister dans nos vies. Un beau, beau, beau moment.

Au MTELUS, qu’ils appelaient encore chaleureusement le Métropolis, Feu! Chatterton nous ont aussi fait vivre de grands moments de musique. Arthur Teboul et sa bande m’ont rappelé l’essence des grands festivals comme les Francos.

Outre l’immense programmation extérieure, qui rassemble petits et grands, touristes et locaux, des spectacles d’envergures comme celui qu’on présentait ce soir-là sur Sainte-Catherine, ce sont des spectacles qu’on attend toute l’année. (Quand on n’a pas comme travail de voir des shows tous les trois jours et de les analyser.)

C’est le genre de spectacle pour lequel on achète des billets des mois à l’avance. Le genre de spectacle qui nous fait encercler une date sur le calendrier, alors que l’album, dans ce cas-ci l’excellent L’oiseleur, joue en boucle à la maison. De «Ginger» à «L’ivresse», en passant par de vieux classiques de parutions précédentes, le charisme et le talent du groupe a fait vibrer la salle au complet.

Ce fut, j’en suis certaine, de l’argent bien investi.

On tourne la page sur une 30e édition des Francos de Montréal, mais la saison des festivals ne fait que commencer. Parions que mon coeur continuera de balancer pour des petits nouveaux et des artistes bien établis tout l’été d’un bout à l’autre du Québec!

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