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Crédit photo : Caroline Perron et Francis Gagnon
Les Barr Brothers donnent le coup d’envoi… en nature
C’est avec The Barr Brothers que mon entrée au festival a pris son envol. Le groupe, en formule duo (Brad et Andrew Barr), s’est présenté en version intimiste sur la magnifique scène située au Parc de la Virevolte.
Le décor du stage, composé d’imposantes branches de bois imbriquées les unes dans les autres, se mariait parfaitement aux caisses de pommes servant de bancs, invitant le public d’environ une centaine de personnes à s’émerveiller du cadre nature de l’évènement.
En tout cas, j’ai vite ressenti la fébrilité du public, lequel était fier d’assister à ce spectacle qui donnait le coup d’envoi du festival.
Et qui de mieux placé que les Barr Brothers pour asseoir la suite des choses, hein?
On sentait l’air se charger d’émotions dès leur entrée sur scène. Et la magie a opéré, évidemment. La formation a cette capacité d’amener naturellement le public dans un état de douce mais profonde émotivité, et ils ont réussi le coup en nous faisant plonger autant dans leurs classiques que dans leurs nouvelles chansons, ce qui a semblé faire le bonheur de tous, même du fils du batteur!
Ce dernier nous a partagé que l’enfant, qui préférerait habituellement les Beatles, aurait affirmé : «Ça, c’est une bonne chanson, papa».
Dansant entre les ballades, où on sentait le public au bout de sa chaise, et les chansons rock, où la distorsion nous donnait des frissons (de plaisir), les Barr Brothers n’ont définitivement plus rien à prouver.
Ils nous ont fait leur au revoir sur une reprise de «Here Comes the Sun» des Beatles, et je peux dire que la table était maintenant mise; j’étais maintenant fin prête pour la (grande) suite.
Klô Pelgag: un accès VIP à un imaginaire psychédélique
Klô Pelgag et son équipe savent exactement quoi faire pour nous sortir de notre réalité!
Accompagnée de ses musiciens et d’un trio de choristes complètement déjantés, l’auteure-compositrice nous a catapulté sans retenue dans son univers définitivement lunaire, éclatant la scène à l’aide de mouvements de danse électriques et de partages au micro poético-hors-norme.
En effet, qui d’autre — que la grande Pelgag — se donne le droit de faire référence à l’allaitement et à ses bienfaits entre deux chansons?! Je suis maintenant fan.
Un mix d’éclairages passant du mauve au blanc, lesquels étaient projetés sur les arbres entourant la scène, des choristes excellant autant dans les hautes notes que dans l’art du headbang, le tout additionné d’une chanteuse visiblement top contente d’être là, voilà ce qu’il me fallait pour démarrer en lion mon expérience de festival!
C’était carrément impossible de rester sage devant Klô Pelgag, qui a d’ailleurs fini par nous faire savoir qu’il serait temps qu’on se lève de nos bancs de botte de paille afin de célébrer dignement ce qui se passe: le retour du Festif!
Et même si on sentait qu’on était peut-être un peu rouillés de la dernière année, les gens ont tous fini par se lever afin de répondre à l’appel de Klô; célébrer l’authenticité!
Tiens-toi au courant afin d’en savoir plus sur la dizaine de spectacles auxquels j’assisterai dans la plus grande béatitude d’une fille (trop) contente d’être là! À suivre, dès demain!
Le jour 1 du Festif! de Baie Saint-Paul en images
Par Caroline Perron et Francis Gagnon