Sorties
Courtney Barnett avec TSP au Métropolis de Montréal le 29 mai 2016
La nouvelle sensation indie rock australienne
Crédit photo : Danny Clinch
Si vous ne connaissez pas encore Courtney Barnett, mais que le titre de son premier opus vous fait sourire, vous apprécierez au moins ses talents d’auteure.
En effet, elle s’est rapidement fait remarquer par ses paroles empreintes de sarcasme et à l’humour pince-sans-rire qui vire parfois noir: «Don’t jump little boy, don’t jump off that roof, you’ve got your whole life ahead of you you’re still in your youth, I’d give anything to have skin like you!». Sa plume originale, bien acérée et souvent ingénieuse, lui a valu des éloges un peu partout. Ce style unique est livré d’une façon et d’un ton nonchalant par la chanteuse comme une sorte de blues blasé. On dirait presque que c’est improvisé, par moments.
L’auteure-compositrice de 27 ans a grandi dans une banlieue de Sydney avec des parents issus du milieu de la danse, mais elle se dirigeait plutôt vers une carrière de joueuse de tennis avant d’être rattrapée, à 16 ans, par les arts et la musique. Elle a étudié le dessin et la photo; c’est d’ailleurs elle qui conçoit ses pochettes d’albums. Elle a abandonné l’école pour se consacrer à la musique et a déménagé à Melbourne où elle a joué dans plusieurs groupes de différents genres: covers, garage, country.
En 2013, elle sort deux EP qu’elle regroupe ensuite sur un seul album, A Sea of Split Peas. La chanson «Avant Gardener» connaît un certain succès qui l’amènera aux États-Unis et au Royaume-Uni lorsqu’elle sortira son premier album, en 2015. Cet album, Sometimes I Sit and Think, and Sometimes I Just Sit, a valu à Barnett d’être faussement taxée de slacker, peut-être à cause de sa guitare un peu sale, qui accroche, et de son rendu souvent monocorde.
Ses chansons indie rock ont souvent un côté blues ou encore grunge et, d’autres fois, un côté plus pop («Debbie Downer», par exemple). À elle maintenant de nous montrer, ce dimanche, comment elle rend ses chansons en concert. En tous les cas, ça va rocker.
Courtney Barnett sera au Métropolis de Montréal ce dimanche 29 mai 2016 dès 20h avec, en première partie, le groupe rock alternatif ontarien TSP.
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