Ceci n’est pas un compte-rendu du FME 2015 – Bible urbaine

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Ceci n’est pas un compte-rendu du FME 2015

Ceci n’est pas un compte-rendu du FME 2015

Un portrait de femmes

Publié le 11 septembre 2015 par Lou Scamble

Crédit photo : Lou Scamble

Rachel Lemire: chef cuisinière

Ce soir, c’est l’anniversaire de Rachel.

Dans le bar où les Fleshtones font preuve d’émergence en nous présentant leurs 71 ans à chaussures pointues, on me dit qu’il faut absolument que je la rencontre.

«Trouve celle qui a des ballons!»

Je ne la trouve évidemment pas, et passe une bonne partie de la soirée à me demander qui peut bien être cette héroïne dont tout le monde parle et qui fait en sorte que personne ne meure de faim au FME.

Je la croise le lendemain, par hasard. Vive, belle et drôle, son énergie contagieuse aurait raison du plus négatif des déprimants. Elle me dit avec des étoiles plein les yeux que c’est sa plus belle année. Qu’avoir 40 ans au FME se devait d’être inoubliable, et que c’est pas mal ce qui est en train de se passer. Elle part en un coup de vent, n’oubliant pas de garder la classe d’une diva dans sa belle robe noire.

Sophie Berriault

Rendez-vous devant le gros logo-serpent à l’entrée du festival. Sophie a mis son collier-conversation, ce qui veut dire qu’on ne commencera pas notre rencontre sans un verre de bulles, parce qu’après tout, tsé.

Sophie est agente d’artistes. Elle s’est lancée en affaires toute seule. On se jase de ce que ça fait d’aller négocier des contrats pour la première fois avec des hommes, de tenir tête à des plus gros et grands que soi, de dealer avec les allusions du style ma petite fille t’es bien mignonne, mais ici t’es chez les durs à cuire. Je lui demande si elle a dû changer depuis qu’elle s’est mise à son compte.

Depuis qu’on lui a déjà dit qu’elle était trop gentille, et que ça a été la meilleure des excuses pour aller au bout de ses rêves.

Médias, bénévoles, coordonnatrices et autres merveilleuses

Sur la terrasse en bois, on joue aux chaises musicales. Vous êtes pressées par le temps, jonglant entre deux articles, trois appels, 6 messages textes et autant d’échanges avec des musiciens ben relaxes de passage qui vous demandent vous êtes qui. Jamais un signe d’impatience. Jamais un sourire forcé. On a posé une bouteille de rosé au milieu de la place, histoire de ne pas perdre le nord. On se parle un peu, on rit, on se trouve des relations et des chemins de vie communs, à plusieurs pour une même cause ou une même passion.

J’en aurais des pages et des pages à écrire sur vous toutes. Sur ce que vous êtes et ce que vous apportez, avec votre féminité féroce, votre courage et votre opiniâtreté.

À Suzanne, Annie, Rachel, Jenny, Karine, Magalie, Guyane, Claire, Marie-Lise, Sonia, Emmanuelle, Véronique, et toutes les autres que je n’ai pas eu le temps ni la chance de rencontrer: femmes du FME et de l’industrie au complet, je tiens à vous saluer et vous remercier. Vous rockez et méritez qu’on vous le dise tous les jours.

Pas seulement début septembre.

L'événement en photos

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Par Lou Scamble

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