Ceci n’est pas un compte-rendu du FME 2015 – Bible urbaine

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Ceci n’est pas un compte-rendu du FME 2015

Ceci n’est pas un compte-rendu du FME 2015

Un portrait de femmes

Publié le 11 septembre 2015 par Lou Scamble

Crédit photo : Lou Scamble

À l’apéro du matin organisé par la Maison Bonsound, l’équipe qui travaille pour le label sert à grands coups de sourires invitants du punch corsé et du blé d’inde à des fronssés venus faire un petit tour près de la poule. Sont de bonne humeur les fronssés, sont venus en gang. Y’en a même qui trouvent qu’ici, c’est sympatoche.

Annie Gauvin vient s’asseoir à côté de moi. On nous présente, on nous dit qu’on se connaît du Quai, AKA on s’est jamais vraiment parlé à part pour se dire Ça va? Ouais, j’ai chaud.

Ça fait qu’on se demande comment on va, puis on trouve qu’on a chaud.

On parle vaguement du projet et des rencontres que j’aimerais faire, et cela ne prend pas beaucoup de temps avant que je me rendre compte qu’Annie n’a pas seulement chaud: elle est HOT. Originaire de Rouyn, elle s’implique depuis plusieurs années dans le festival en tant que bénévole-à-toute-épreuve et me propose d’emblée de m’emmener là où ça se passe.

On regarde l’incroyable Safia Nolin mettre le silence dans l’extérieur de la salle, histoire d’avoir assez de frissons pour le restant de la journée. Puis on quitte, direction le Centre Musical.

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Suzanne Blais, pianiste et directrice du centre En sol mineur

 

Suzanne Blais

Pianiste et directrice du centre En sol mineur, transformé pour l’occasion en quartier général des accréditations média et lieu de rassemblement d’une bonne partie des équipes de bénévoles, Suzanne m’accueille comme si j’avais toujours fait partie de la famille. Son bureau se trouve à côté d’un piano magistral que Patrick Watson a eu le droit d’essayer (parce qu’il connaît presque toutes ses notes).

Elle m’emmène dans le jardin où plusieurs s’affairent à préparer le chapiteau qui accueillera le lendemain soir le souper des pros. Karine Berthiaume, la directrice artistique du festival, observe d’un œil bienveillant les préparatifs, donnant de l’amour au passage à ceux qui sont un peu moins sûrs d’eux. Suzanne me raconte l’histoire de la Maison Roscoe. Comment grâce au soutien de la ville, elle a pu faire de cette demeure un lieu d’enseignement reconnu qui accueille des enfants de tous les âges et de toutes les conditions.

On parle de l’UDM, de musique contemporaine, de l’importance de permettre à la jeunesse de découvrir ce qu’est la musique.

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Jenny Thibault, vice-présidente du FME et Karine Berthiaume, directrice artistique

Pieds nus et verres de vin à la main, la complicité qui vous lie donne le goût de passer la journée à vous regarder rire ensemble. Vous me comptez la naissance du festival, il y a 13 ans. D’où est partie cette idée de faire venir ici des artistes de tous les horizons plutôt que de devoir se déplacer à Montréal. Vous vous remémorez la première année, avec les 22 bands invités et la réalité d’un premier festival, apportant son lot de questions, de problèmes, d’envies de pleurer mais heureusement aussi de rire fort, en prenant soin de toujours faire grandir le projet, avec toujours la même passion.

L'événement en photos

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Par Lou Scamble

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