MusiqueDans la peau de
Crédit photo : Stéphane Dubé et www.themill.com
1- Comment est né ton projet et comment définirais-tu ton style musical à tes grands-parents, par exemple?
«Lorsque j’ai décidé de faire de la musique, c’était pour montrer à mes amis que j’étais cool. J’étais le John Bonham de mon école secondaire. J’avais plusieurs bands et, à 16 ou 17 ans, j’adorais faire résonner ma batterie, en espérant faire de même avec le cœur des filles. Le problème c’est que, malgré le fait que je n’étais pas pire du tout, j’avais une grosse moustache molle.
Alors, je n’ai malheureusement jamais vraiment eu de blonde au secondaire…
Par contre, lorsque j’ai décidé de faire ma propre musique folk, c’était dans l’unique but de montrer à mes amis que ça pouvait être cool de chanter en français!
C’est de là que j’ai mis John Bonham de côté et que j’ai décidé d’être Émile Bilodeau.
C’est beau n’est-ce pas?»
2- Nomme-nous trois chansons kitsch (ou sérieuses!) que tu aimerais reprendre à ta sauce et dis-nous pourquoi? On veut savoir.
«Je ne sais pas trop. Mais, par contre, je suis récemment tombé sur une reprise d’une chanson d’Édith Piaf. C’est Bernard Adamus qui chante «La foule» à sa manière et le résultat est génial!»
3- À part la musique, car on s’entend que tu ne dois pas en vivre encore!, quelles sont tes occupations du moment? Que serais-tu prêt à faire pour vivre de ta musique?
«Oh mon Dieu! Moi, la chose qui a changé ma vie à tout jamais, c’est l’improvisation! J’ai toujours aimé faire du théâtre, mais malheureusement je trouve que c’est un domaine sévère et très répétitif. Par contre, l’impro théâtrale est un monde dans lequel je suis contraint de toujours me réinventer et dans lequel je fais des rencontres incroyables.
D’ailleurs, j’ai la chance d’en faire beaucoup à l’école. Je suis étudiant au Cégep Édouard-Montpetit, j’étudie en profil Monde et je fais partie de la «Bombe H» d’Édouard, une équipe fantastique!
Pour ce qui est de ma carrière musicale, je serais prêt à dormir dans mon auto si j’avais un show à l’autre bout du monde. Ça ne me fait pas peur!
Et ça ferait de drôle de selfies.»