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Crédit photo : Ribbon Music
On perd peut-être du côté léché sans Johns à la barre, mais on tombe dans une authenticité jusqu’ici jamais visitée par Marling, une sorte de live to tape qui ravit. C’est «Walk Alone» qui donne le plus cette impression d’intimité et de communion avec la chanteuse et ses musiciens (violoncelle, violon, claviers, basse et batterie, en plus de ses guitares acoustique et électrique), alors qu’imperfections sonores, bruits imprévus, et fragilité dans la voix de Laura Marling, des voix de tête très aiguës rappelant la Sarah McLachlan des premières années, se côtoient pour former une distribution très honnête.
«A storm hits the city and the lights go out / Before I can prepare / The Whole downtown looks dark like no one lives there», chante Marling sur «False Hope», premier extrait et pièce aisément la plus entraînante et dynamique de l’opus, à propos d’une panne de courant électrique à New York l’ayant empêchée de dormir. Malgré le rythme enjoué, on la sent fragile dans cette solitude décrite, thème qui est d’ailleurs récurrent sur l’opus.
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de la rédaction