Musique
Crédit photo : Tous droits réservés (capture d'écran prise sur la page Facebook de l'artiste)
En effet, le 4 octobre dernier, Philémon Cimon a enregistré une nouvelle version de la chanson en invitant l’autrice-compositrice-interprète Kanen à y apporter sa parole, «une parole belle et directe, sans équivoque».
Dans un récent communiqué de presse, le musicien a partagé que «l’argent amassé par la vente de la chanson [irait] à un organisme qui soutient la lutte contre le racisme systémique au Québec. Il demande à la population de donner généreusement et surtout de mieux s’éduquer quant à ces problèmes insidieux qui durent depuis trop longtemps au sein de notre société.
«Je n’ai pas peur de prendre parole, et je sais la porter. À la suite des évènements tragiques et sordides entourant l’homicide, à mon sens un meurtre, de Joyce Echaquan, je me suis adressé au premier ministre, M. Legault, par cette chanson, pas pour qui parte, mais pour qu’y change, mais pour qu’il admette une fois pour toutes l’existence du racisme systémique dans notre société. Depuis plusieurs siècles, c’est un racisme imbriqué dans notre histoire, et [je souhaite qu’il] prenne responsabilité de la situation en tant que chef d’état, pour que des changements radicaux et durables soient apportés immédiatement.»
Heureusement, depuis la sortie de cette chanson, M. François Legault a enfin réussi à avoir une discussion avec les chefs atikamekw, et ce, une semaine après le décès tragique de Joyce Echaquan, et en matière de geste concret, on peut au moins féliciter l’Assemblée nationale, qui a adopté une motion pour que Québec dépose un projet de loi visant à accroître le sentiment de sécurité des Premières Nations dans les services publics.
Il y a de l’avancement!