Musique
Crédit photo : LePetitRusse
1 – «Rendez-vous»
«Rendez-vous» est le premier clip paru pour Cette chose qui cognait au creux de sa poitrine sans vouloir s’arrêter, c’est également notre première excursion au coeur de l’univers qu’ont créé Corriveau et Gagnon. On entre directement dans le vif du sujet avec un crash d’avion en forêt ayant salement amoché le personnage d’hôtesse de l’air de Mounia Zahzam. Même si l’on ne voit pas l’appareil, on le devine à travers la fumée ambiante.
2 – «Constellations»
Le deuxième volet de cette sombre saga met en scène la pièce «Constellations» dans un motel sombre où s’est vraisemblablement déroulé un drame. Dans la chambre, deux amants, dans la baignoire, le cadavre d’une autre hôtesse de l’air… Alors que, dans la ville, l’homonyme d’Antoine Corriveau tente vraisemblablement de sauver le personnage de Zahzam. Fanny Bloom y fait également une apparition, comme dans une autre réalité superposée à celle de ses confrères.
Le grand mystère: Jade-Măriuka Robitaille et son personnage très solennel, toujours un peu voyeur et en retrait. Plongée dans une esthétique plus moderne, toute en transparence, elle nous intrigue grandement…
3 – «Croix blanche»
Voici ce que Antoine Corriveau nous dit à propos des croix blanches dans l’une de ses publications sur Facebook:
«Le 27 mai 2016, l’abbé Pierre Larivière a été rencontré à Évain, concernant un projet portant sur les mémoriaux. Des croix blanches érigées en bordure des routes».
Quel est le sens de ces petits monuments qu’on érige à la suite d’un décès à tel endroit? Selon l’abbé Larivière, ce sont «des signes et des symboles de l’amour et de l’amitié» que les proches leur portent toujours. Ces nombreux monuments, élevés avec compassion et amour, parlent fort au plan religieux et révèlent une quête de sens de la vie, au-delà de la mort. Ils sont de vrais témoignages d’amour et de tendresse, de liens toujours vifs au cœur du drame de la mort, de l’absence, d’un certain néant.»
Dans le clip, c’est la période avant les croix que l’on contemple. Une dispute entre deux jeunes femmes, un rappel des consignes de sécurité en avion et encore ces personnages qui reviennent hanter les couloirs funestes de leur histoire.
4 – «Les trous à rat»
Le dernier vidéoclip de la série, et également la dernière pièce de l’album, «Les trous à rat» s’ouvre sur le corps de cette mystérieuse hôtesse de l’air en uniforme jaune, que notre héros porte en chantant «Il est déjà trop tard, tout le monde est déjà mort». Ce dernier chapitre, qui oscille entre la déchéance et le calme, se marie parfaitement à ce morceau sombre et angoissant. Encore une fois, la mort plane… avec des fleurs entre les mains.