MusiqueCritiques d'albums
Crédit photo : Warner Bros
Réalisé avec finesse et minutie, ce disque se savoure et se découvre avec subtilité. Les nombreuses écoutes permettent de découvrir la grande richesse que cachent chacune des pièces, autant sur le plan musical que poétique. Sur fond d’épisodes biographiques et de moments de solitude et d’introspection, bien que le côté mélancolique de l’artiste ne soit pas véritablement nouveau, force est d’admettre que cette facette de sa personnalité n’a jamais été aussi bien exploitée.
Démuni de pièces pop, à l’exception de «Heavy Seas of Love», produite par Brian Eno, ou encore «Mr Tembo» et sa chorale aux accents gospel, l’album solo d’Albarn préfère une douceur qui n’est jamais monotone et qui ne cesse de fasciner. Il y a après tout quelques pièces instrumentales ici et là pour nous laisser respirer, démontrant une démarche créative qu’on applaudit.
Parfait pour accompagner les jours de pluie, les moments gris, les peines d’amour et les soirées en tête à tête, voici un disque où les morceaux dignes de mention ne cessent de se multiplier au fil des réflexions. Très beau et juste. Pièce immanquable: «The Selfish Giant».
Ermite des temps modernes
Jim Chartrand étudie à l’Université de Montréal en Études cinématographiques. Il se passionne pour les arts et la culture avec un grand «C».
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de la rédaction
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