Découvrez «Puppets», le nouveau vidéoclip posthume de Leonard Cohen – Bible urbaine

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À l’occasion du cinquième anniversaire du décès de Leonard Cohen, on vous invite à découvrir le vidéoclip de la chanson «Puppets», qui figure sur l’album posthume de l’auteur-compositeur-interprète, sorti le 5 novembre.

Réalisé par Daniel Askill (Lady Gaga, Paul McCartney, Sia), en collaboration avec le fils du disparu, Adam Cohen, le vidéoclip met en vedette l’artiste Bobbi Salvör Menuez (Euphoria) qui évolue en solitaire dans une allée urbaine jonchée de feuilles qui virevoltent au vent et au passage du personnage.

«Ce fut un grand cadeau d’avoir eu l’occasion de créer ces réactions visuelles à la musique de Leonard Cohen. Cohen a une incroyable capacité à créer un pont entre le sublime et le banal, le métaphysique et le politique. Dans “Puppets”, il le fait tout en abordant des thèmes sombres avec une perspicacité poétique», a déclaré Daniel Askill à propos du projet.

La pièce qui figure sur l’album Thanks for the Dance, paru en 2019, est très évocatrice de l’Holocauste, que l’on peut attribuer à la confession juive du musicien, par ses paroles qui sont d’une simplicité désarmante: 

«German puppets burned the Jews / Jewish puppets did not choose […] Puppet Presidents command / Puppet troops to burn the land / Puppet fire, puppet flames / Feed on all the puppet names».

Tourné en noir et blanc, le visuel du clip s’accorde à merveille avec les propos et les puissants thèmes abordés par le défunt montréalais. Le minimalisme musical et filmographique porte notre attention sur les émotions transmises par la voix grave du chanteur et par les gestes lents et précis commis par le protagoniste.

Très émouvants, la chanson et le vidéoclip montent en intensité et nous captivent jusqu’à la dernière seconde, offrant une belle démonstration de souffrance et de délivrance.

Leonard Cohen évoquait souvent comment l’«obscurité et la lumière de notre expérience sont profondément enchevêtrées et que, peut-être, à un niveau fondamental, elles sont en fait une seule et même chose» dans ses œuvres.

L’idée est visuellement rendue dans le vidéoclip, ce qui prouve que la collaboration entre le réalisateur australien et Adam Cohen est une fois de plus en communion parfaite avec la poésie du grand maître.

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