«Dans la peau de…» William Deslauriers

1- Lorsque tu étais jeune garçon, rêvais-tu déjà de devenir auteur-compositeur-interprète? Raconte-nous comment se sont forgés ta réflexion et ton entrée dans l’univers de la musique.

«Tout a commencé quand j’étais petit. Curieux comme j’étais, ma grand-mère mettait des élastiques autour des portes du comptoir de la maison, car je touchais à tout. Rapidement, elle s’est rendu compte que les élastiques produisaient un son. Chacun différent. C’est là que tout a pris forme. Le fils de ma grand-mère, Sébastien, jouait déjà de la guitare. Quand il s’est rendu compte de mon intérêt face aux instruments «à cordes», il s’est empressé de me donner une p’tite guitare en jouet. Et depuis ce jour, je ne cesse d’en avoir!»

2- Ce vendredi 27 novembre, tu dévoiles enfin les fruits de tes plus récents efforts avec ton troisième album Le courant passe. Que cherchais-tu à transmettre avec ce récent opus et que signifie le titre?

«Ce que je cherche à transmettre est simple. Moi. Ce que je suis, sans «flafla ni blabla». J’ai simplement l’impression de posséder mes 25 ans. Savoir où je vais. Je suis très privilégié de pouvoir compter sur l’équipe que j’ai.»

3- Finaliste de la cuvée de 2009 à Star Académie, on peut certes affirmer que tu as fait un sacré bout de chemin depuis. Comment résumerais-tu cette période charnière au sein de ta carrière?

«Pour moi, avoir fait Star Académie n’a été que le tremplin, je pense. Je n’avais jamais écouté l’émission avant d’y participer. Ce que je voulais, c’était me faire entendre. Peu importe la tribune. De fil en aiguille, je me suis ramassé dans cet autobus du show business… et je suis vraiment fier de l’avoir fait. Mais assurément, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts!»

4- Est-ce que William Deslauriers s’inspire ou est influencé par des artistes qu’il admire dans sa vie courante? Si oui lesquels et que t’ont-ils apporté au sein de ta réflexion?

«J’ai énormément d’influences musicales dans ma vie. Majoritairement, j’écoute du bluegrass. Des groupes comme Ricky Skaggs, Trampled By Turtles, The Purple Hulls… J’aime leur façon de jouer. Sans micro, ces musiciens réussissent à nous faire passer l’émotion de la vie courante en jouant avec les dynamiques. Tout simplement merveilleux. Des gens aussi comme Jack Johnson, Ben Harper, The Beatles… Peu importe le groupe, si c’est rempli de tone, I’m in!»

5- Avec la sortie d’un album vient toujours tout un tas de beaux projets: qu’est-ce qui t’attend au fil des prochains mois?

«Ce qui m’attend dans le prochain mois est le bout selon moi le plus coooooollllll du processus! La tournée, la rencontre avec les gens, la route, les couleurs… la tournée, pour moi, est comme un certain laboratoire ambulant. Ce que je veux dire, c’est que les chansons sont portées à changer, à moduler… n’oublions pas que c’est l’auditoire qui fait de nos chansons des chansons qui restent.»

L’album Le courant passe est disponible en magasin ou sur iTunes dès aujourd’hui. Pour consulter nos chroniques «Dans la peau de…», suivez le labibleurbaine.com/Dans+la+peau+de…