«Dans la peau de...» Gabrielle Laïla Tittley alias Pony – Bible urbaine

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«Dans la peau de…» Gabrielle Laïla Tittley alias Pony

«Dans la peau de…» Gabrielle Laïla Tittley alias Pony

«Mon art est un portrait assez fidèle de moi-même»

Publié le 5 février 2016 par Éric Dumais

Crédit photo : LOULOU Magazine (portrait) et Gabrielle Laïla Tittley (Pony)

3- Dans la vie de tous les jours, on sent que tu voues un amour profond, presque un culte même, à la musique émergente. D’où est partie cette affection profonde pour la scène montréalaise et quels artistes font rayonner ton quotidien ces jours-ci?

«Premièrement, la musique c’est ma source d’inspiration première. Le silence, c’est genre pas mon BFF. J’en ai besoin dans ma vie au quotidien, tout le temps ou presque. C’est un peu mon gaz de vie. (Ça se dis-tu ça? Non, han?) Mais, sauf quand j’écris, parce que je viens de fermer le son du Guillaume Beauregard qui jouait en background.

«Sinon, socialement, ça adonne que j’ai toujours eu beaucoup de musiciens qui «orbitent» autour de moi. Je travaille depuis 10 ans avec des bands pour faire des flyers de shows, des pochettes de disques et de la merch. C’est un petit milieu la musique au Québec. Tu fais un flyer pour tel, un autre band l’apprécie, il va peut-être penser à toi pour son prochain flyer. Donc, de bouche à oreille, le mot se passe, les contrats s’additionnent, et après quelques années, ça fait que j’ai eu l’immense chance de travailler avec tellement de talents fantastiques et de rencontrer d’innombrables perles humaines dans ce beau milieu, d’où mon affection profonde pour la scène musicale.»

«Ces jours-ci, j’écoute sans gêne, pis en loop, le party sonore et familial de Brown. TROP BON et extra touchant, parce que c’est une famille qui crée ensemble. Ça m’a toujours tellement touchée de voir des couples créer ensemble. Y’a rien de plus beau à mes yeux… La famille, c’est dans la catégorie des belles choses, mais une famille qui crée ensemble, c’est une coche de plus je pense. Non mais, c’est peut-être égal dans le fond. En fait, ça dépend du couple. Ok non, la famille gagne. Tsé, le père a mis au monde les enfants (ben… lui pis sa date mettons), pis là ils s’unissent pour créer quelque chose à nouveau, sauf tous ensemble. Omg, juste de l’écrire, j’suis comme “c’est trop beau je comprends rien”. Non mais, un couple, c’est genre un bond sur des niveaux infinis et extrêmement intimes. C’est une fusion plus complète dans un sens. Mais en même temps, la voix du père dans Brown est genre touchante x mille. Oufff, et quel accent suave. Mais en même temps, il y a quelques jours, j’ai vu Guillaume Beauregard chanter un cover des Vulgaires Machins acoustique avec sa blonde, avec qui il crée depuis plus de 10 ans en show, pis j’étais émue en tabarnache. Pis avant la toune, il a dit devant une salle pleine de spectateurs silencieux que sa vie n’aurait pas de sens sans elle, entre deux jokes de camel toe. Rien de moins. C’étais pas pire le comble du cute

«Ok, c’était quoi la question, déjà?»

4- On te sait très investie autour de la création de «L’amour passe à travers le linge (LAPATLL)», un regroupement d’artistes en art visuel qui se rassemblent pour amasser des fonds pour différents organismes qui leurs sont chers. Parle-nous un peu de cet évènement!

«C’est le désir de collaborer et de mettre en valeur la créativité de nos contemporains qui m’ont mené à mettre sur pied la première édition de L’amour passe à travers le lingey’a 3 ans. Par le biais de cet évènement, j’avoulu rassembler des talents musicaux et visuels dans le but d’amasser des fonds pour un organisme de bienfaisance au Québec. En vu de cet évènement caritatif, plusieurs t-shirts ont été réalisés annuellement par des illustrateurs et graphistes de renom.»

«La première édition a connu un énorme succès et a fait parler d’elle dans de nombreux médias. J’ai senti qu’il y avait un besoin que la communauté artistique collabore davantage ensemble et, ceci, de manière communautaire. L’idée est de mettre notre pouvoir de création ainsi que notre capacité de rassembler les gens ensemble en vue d’aider des organismes dans le besoin.»

5- Histoire de clôturer en beauté cet entretien, serais-tu assez smath pour nous présenter 10 de tes créations en quelques mots à peine pour que notre lecteur tombe lui aussi en amour avec Pony?

-Éric D.: Elle l’a été, smath. Direction la visionneuse ci-dessous. Bon visionnement!

Pour consultez nos chroniques «Dans la peau de…», suivez le labibleurbaine.com/Dans+la+peau+de…

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