5 bonnes raisons de vivre l’intensité d’Above And Beyond en concert

Depuis les années 2000, les projets se multiplient pour Above And Beyond, qui fut d’abord un duo avant de devenir un trio suite à l’arrivée de Tony McGuiness cette même année. Le trio de producteurs cogitent, présentent en force une série de remixes de Dido, Britney Spears, Delerium et Madonna, et deviennent carrément au tournant du vingt-et-unième siècle l’un des ensembles de musique trance les plus réputés à travers le monde. Qu’on se le dise, c’est grâce à leurs morceaux infusés d’une house progressive et de textes chargés d’émotions et de ressenti que le trio britannique séduit. Mais plus que tout, c’est grâce à ses vidéoclips originaux, et, de fait, à ses featurings, qu’il achève de parfaire sa réputation.

Voici sans plus tarder les cinq bonnes raisons qui vous convaincront d’aller faire un tour à la Place Bell en février 2018!

1. «Sun & Moon» feat. Richard Bedford

Vidéoclip crève-cœur pour la pièce d’amour-tristesse «Sun & Moon», Above And Beyond ont ici collaboré avec l’auteur-compositeur britannique Richard Bedford pour envelopper d’une douce mélancolique la rythmique dance électro de cette pièce qui a fait bonne figure dès sa sortie en 2011 sur l’album Group Therapy. Dans ce clip du réalisateur Ferry Gouw, on suit un homme qui revit, avec force émotions, son idylle d’amour qui est malheureusement de l’histoire ancienne. «You gave me your answer / Goodbye / Now I’m am all on my own tonight». Et plus loin, on nous achève à coup de poésie hyper mélancolique: «I’m sorry baby / You were the sun and moon to me / I’ll never get over you, you’ll never get over me», chante-t-il.

2. «Sticky Fingers» feat. Alex Vargas

Clip réalisé en hommage à Alfred Hitchcock, cette adaptation libre du célèbre Vertigo du regretté cinéaste britannique met sous les projecteurs l’auteur-compositeur danois Alex Vargas, qui prête ici sa voix sublime à ce morceau populaire d’Above And Beyond, sorti en 2014 puis l’année suivante sur We Are All We Need. Réalisé par Kenlon Clark, d’après une production de Green Glow Films, le vidéoclip est inspiré du cinéma classique et de l’esthétisme du film noir, plongeant le spectateur dans des tableaux noir et blanc puis en couleur. Parions que vous ne pourrez pas vous empêcher de chanter «Get your sticky fingers out of my head».

3. «We’re All We Need» feat. Zoë Johnston

On poursuit cette tournée hommage au septième art en vidéoclips avec l’illustration de la chanson «We’re All We Need», un succès de 2014 où l’on nous replonge dans nos bons vieux souvenirs du classique Thelma et Louise! C’est ici encore Kenlon Clark et la boîte de production Green Glow Films à la barre, et l’on suit deux bad girls dont le road trip vire au vinaigre alors qu’elles sont pourchassées par les flics. Cette pièce prête son titre à l’album du même nom et met à l’honneur Zoë Johnston, une Britannique mondialement reconnue pour sa fine écriture, notamment pour Faithless, Delerium et Above And Beyond. Bon story-board, belles prises de vues, ce clip, par son intensité, met bien de l’avant la house progressive de la formation.

4. «Thing Called Love» feat. Richard Bedford

Enveloppé par le filet de voix émotif de Richard Bedford, on suit ici un homme prêt à tout pour avouer ses sentiments amoureux à sa douce sortie en boîte où, et comme par un ultime hasard, Above And Beyond offre une prestation live! La formation fait effectivement un caméo dans ce clip désespérant d’un amour inavoué qui restera malheureusement… inavoué. Rythmée par une ligne de clavier dynamique et effrénée, la pièce nous plonge dans une ambiance nightclub où la voix de Bedford vise juste et droit au cœur: on se sent mal pour cet homme qui n’ouvrira jamais son cœur à sa dulcinée. À la fin, on reste avec ces paroles en tête: «There’s a thing called love, that we all forget / And it’s a wasted love, that we all regret / You live your life just once / So don’t forget about a thing called love».

5. «Counting Down the Days» feat. Gemma Hayes

À l’été 2015, Above And Beyond jette dans la mare un autre titre qui deviendra un succès instantané, le morceau «Counting Down the Days» mettant en vedette la voix de Gemma Hayes, une chanteuse irlandaise qui fait dans le folk et l’alternatif et qui a été nommée au Mercury Music Awards la même année. Ici, rien de nouveau sous le soleil, puisque l’on parle à nouveau d’un amour qui dépérit au rythme des saisons qui passent et qui reprend sous la forme d’une nouvelle flamme amoureuse. Avec un léger clin d’œil au film romantique culte (500) Days of Summer, on se laisse bercer par cette ballade trance qui dynamise bien notre journée en ces jours de pluie. «I’ve been counting down the days and the nights / Since you last said that you loved me».

*Cet article a été produit en collaboration avec evenko.