Littérature
Crédit photo : Casterman
Le court essai de Thomazeau (180 pages), publié chez Casterman, commence avec une mise en contexte historique des débuts de ce qu’on a considéré comme la culture pop. Lors de ses premières apparitions, elle était, selon les mots de l’auteur «la nouvelle parole divine, qui, en quelques mois, avait tout balayé». Les premiers à qui a été apposée cette étiquette? Quatre jeunes hommes originaires de Liverpool, qui étaient en train de rendre fou le monde entier avec leur musique qui correspondait parfaitement à la définitivement de musique pop: les Beatles.
Le premier (long) chapitre est ainsi entièrement consacré à la musique pop, de ses pionniers – Bach, Gershwin, Cole Porter – à ses plus récentes et flagrantes manifestations – Adele, en Grande-Bretagne, Julien Doré en France –, en passant par les incontournables Beatles mentionnés précédemment, mais aussi les Beach Boys, Michael Jackson, Serge Gainsbourg, etc. L’auteur s’attarde ensuite au travail de différents artistes tels qu’Andy Warhol, père du pop art, qui a créé de l’art à partir d’objets de la vie de tous les jours, comme les fameuses boîtes de soupe Campbell, ce qui est la définition même d’art populaire.
Il est également question de littérature, de cinéma, de mode et de médias, bien que ce dernier chapitre soit extrêmement court. Bien que toute cette histoire soit plutôt intéressante, l’ensemble est présenté de façon un peu froide par l’auteur, si bien qu’on a souvent l’impression de lire un travail universitaire plutôt qu’un véritable essai sur le sujet. Aucune question n’est véritablement abordée dans l’ouvrage, qui n’est finalement qu’une longue énumération de noms et d’exemples d’œuvres pouvant être qualifiées de pop.
C’est dommage, parce que la prémisse était plutôt intéressante, mais ça devient rapidement coincé et plutôt académique.
L'avis
de la rédaction