«L'entrevue éclair avec...» Béatrice Bernard-Poulin, entrepreneure et as de la planification financière – Bible urbaine

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«L’entrevue éclair avec…» Béatrice Bernard-Poulin, entrepreneure et as de la planification financière

«L’entrevue éclair avec…» Béatrice Bernard-Poulin, entrepreneure et as de la planification financière

Parce que «Ça coûte encore plus cher, être un adulte!»

Publié le 16 août 2023 par Éric Dumais

Crédit photo : Melany Bernier

Dans le cadre de «L’entrevue éclair avec…», Bible urbaine pose 5 questions à un artiste ou à un artisan de la culture afin d’en connaître un peu plus sur sa personne, sur son parcours professionnel, ses inspirations, et bien sûr l’œuvre qu’il révèle au grand public. Aujourd’hui, nous avons jasé avec Béatrice Bernard-Poulin, entrepreneure et auteure responsable et avisée qui est devenue, au fil des ans, une référence de choix en matière de planification financière. On a entre autres parlé de son tout nouveau livre, «Ça coûte encore plus cher, être un adulte!», en librairie dès aujourd'hui!

Béatrice, peux-tu croire que la dernière fois qu’on a échangé, c’était en février 2018? Que le temps passe vite! Tu te souviens, c’est l’année précédente, en septembre 2017, où ton blogue Eille la cheap a officiellement été rebaptisé Béatrice, car tu souhaitais «l’amener à un autre niveau», et quelques mois plus tard, les Éditions Goélette publiaient ton premier livre, Vivez mieux pour moins. Quand tu t’es lancée dans l’aventure comme blogueuse, aurais-tu pensé te rendre là où tu es, un jour?

«C’est effectivement toute une aventure! Quand j’ai lancé mon blogue, en 2011, je le faisais plus pour avoir un portfolio dans l’optique d’obtenir, un jour, un «vrai» emploi. Au fil du temps, j’ai réalisé qu’être blogueuse apportait de nombreuses opportunités et j’ai travaillé fort pour transformer ce petit site web en entreprise à part entière.»

«Aujourd’hui, je ne suis même plus pigiste; je travaille uniquement sur mes projets! Tout s’est fait très organiquement. J’ai publié de plus en plus de billets, j’ai ajouté une boutique en ligne, j’ai eu l’opportunité d’écrire un premier livre, un deuxième, puis un troisième… Cet été, je suis beaucoup sollicitée par les médias pour donner des astuces pour dépenser mieux, mais moins, surtout à l’épicerie et en voyage, et j’adore ça!»

«C’est assez ésotérique de dire ça, mais j’ai vraiment l’impression que tous les nouveaux projets se sont présentés à moi au meilleur moment.»

Justement, ton parcours professionnel est – et l’expression n’est pas trop exagérée –, «incroyablement surprenant», car depuis, ton site Béatrice attire 50 000 visiteurs uniques par mois, qu’on se le dise, surtout des femmes de 25 à 44 ans, et ta boutique, fort pratique soit dit en passant, «propose des outils hyper simples d’utilisation qui permettent aux utilisatrices de constater si leurs priorités et leurs choix se reflètent dans leur budget.» Combien de fidèles as-tu réussi à convertir depuis ce rebranding, et comment vis-tu ce défi entrepreneurial aujourd’hui?

«Premièrement, merci! Mon site web actuel existe depuis plus longtemps que la version précédente a existé. Pour moi, les anciennes vies du site n’existent plus, tout simplement. C’est du passé, une porte close. Pour moi, mon entreprise est réellement une entreprise depuis ce rebranding, qui a suivi ma formation en lancement d’entreprise, d’ailleurs.»

«C’est certain qu’être entrepreneure n’est pas toujours facile, mais comme je le disais précédemment, tout a un moyen de se placer au bon moment. Pendant la pandémie, les tarifs publicitaires ont chuté, ça a été difficile, mais je m’en suis sortie.»

«Encore aujourd’hui, je fais des gaffes parfois ironiques, si on considère le sujet dont je traite, par exemple, mal gérer mon cash flow cet été, alors que j’ai accepté des paiements différés pour tous les projets qui me gardent occupée, mais tout finit par se replacer et je ne me verrais pas faire autre chose!»

Critique-Ca-coute-encore-plus-cher-etre-un-adulte-Logiques

Notre discussion tombe à point, puisque les Éditions Logiques, propriété de Groupe Librex, ont fait paraître ton nouveau livre ce 16 août, Ça coûte encore plus cher, être un adulte! Comment gérer tes finances comme un pro (ou presque). Cet ouvrage pratique fait suite, presque trois ans jour pour jour, à Ça coûter cher, être un adulte!, sorti en août 2020, et qui a fait sensation en librairie (n’ayons pas peur des mots!) Peux-tu nous dire quelles sont les thématiques abordées dans ce nouveau livre, et qu’est-ce que nos lecteurs et lectrices découvriront de nouveau, cette fois?

«Je suis tellement honorée que Groupe Librex m’ait demandé de faire cette version mise à jour de Ça coûte cher! J’ai écrit la majorité de la première version pendant le grand confinement de l’hiver 2020, afin qu’il soit publié à l’été 2020. À ce moment, nous ne savions pas trop l’effet que la pandémie aurait dans nos vies et nous avons préféré ne pas en faire mention.»

«Trois ans plus tard, on sait que le prix des voyages a beaucoup augmenté, que celui de l’épicerie monte en flèche, que les priorités et conditions de travail ont beaucoup changé, et aussi que certaines personnes ont réussi à faire du profit en vendant une auto usagée, chose que l’on croyait impensable!»

«Cette nouvelle version a été écrite afin de prendre la nouvelle réalité socio-économique en compte et a permis de mettre à jour toutes les informations qui ont changé, comme l’arrivée des CELIAPP, par exemple.»

Récemment, on a pu t’apercevoir dans les médias, La Presse a même présenté un beau dossier ultra complet à ton sujet, et tu as annoncé sur ta page Facebook cette semaine que tu collaborais avec RDI dans le cadre d’une chronique présentée les dimanches en avant-midi. Est-ce que c’est ça, «avoir le vent dans les voiles»?

«Je dis souvent que je n’avais pas DU TOUT l’été actuel sur ma carte de bingo!»

«Sur le plan personnel, ça a été extrêmement difficile, avec des travaux hyper bruyants sur l’immeuble où j’habite (le cauchemar de tout télétravailleur), un dégât d’eau et le décès de ma grand-mère…»

«Au même moment, je suis sollicitée comme jamais par les médias et j’ai eu cette opportunité incroyable de me faire offrir des chroniques à D’abord l’info week-end à ICI RDI, je lance Ça coûte encore plus cher, être un adulte!, je travaille sur un autre projet que j’ai hâte d’annoncer. Et j’ai également une super collaboration avec un office de tourisme pour la rentrée.»

«J’ai hâte de voir la suite!»

On s’entend que, ces dernières années, plusieurs de tes vœux, même les plus fous, ont largement été exaucés! Pour l’exercice, on t’invite à fermer les yeux, juste un instant, quelques secondes tout au plus, et à nous partager celui qui te trotte en tête, celui que tu as envie de voir réalisé depuis un moment déjà, et qui te rendrait vraiment heureuse, voire accomplie. Ça serait lequel? On ne le dira à personne, c’est promis.

«*LA* chose que je n’ai pas encore réussi à mettre en œuvre, c’est de présenter des conférences dans les écoles secondaires. Je crois que le sujet de Ça coûte encore plus cher, être un adulte! se prête vraiment à une intégration scolaire et j’adore jaser avec les ados. C’est cependant très difficile d’entrer dans le «réseau» des conférenciers scolaires.»

«Alors, c’est vraiment le souhait que je lance dans l’univers, que ce livre, que ce sujet, que cette conférence se taillent une place dans les écoles. Je sais que j’aurais grandement bénéficié de ces conseils à 14-15-16 ans, c’est pour ça que j’ai écrit le livre, et je veux que le plus de jeunes possible en bénéficient!»

Ça coûte encore plus cher, être un adulte! de Béatrice Bernard-Poulin est présentement en vente en librairie au coût de 24,95 $. Pour lire nos précédents articles «L’entrevue éclair avec» et faire le plein de découvertes, consultez le labibleurbaine.com/nos-series/lentrevue-eclair-avec.

*Cet article a été produit en collaboration avec les Éditions Logiques.

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