Littérature
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Quel est votre souvenir le plus cocasse, drôle ou étrange en lien avec le Salon du livre Montréal?
«Mes souvenirs les plus cocasses du Salon ont presque tous un lien avec la gestion des files d’attente d’auteurs populaires: une petite fille qui tente de se faufiler en rampant vers India Desjardins, un homme qui m’offre de l’argent pour que je lui permette d’obtenir une signature de Jacques Parizeau, mais surtout des fans d’Anne Robillard qui perdent les pédales. Madame Robillard avait l’habitude de venir au Salon accompagnée de comédiens amateurs incarnant ses personnages. Cette fois-là, il s’agissait d’agents secrets qui, refusant de délaisser leur rôle, m’interrompaient pour «parler dans leur montre» («Oui, code 70, bien reçu. Terminé.»). Mais c’est quand j’ai vu deux femmes extatiques et en larmes, agenouillées au milieu du stand pour recevoir la bénédiction du personnage de prêtre, que j’ai perdu mon flegme et que je suis allée me cacher dans notre petit placard à manteaux pour rire un bon coup.»