«40 ans de souvenirs»: le Salon du livre de Montréal raconté par Antoine Tanguay – Bible urbaine

Littérature

«40 ans de souvenirs»: le Salon du livre de Montréal raconté par Antoine Tanguay

«40 ans de souvenirs»: le Salon du livre de Montréal raconté par Antoine Tanguay

Président et fondateur des Éditions Alto

Publié le 14 novembre 2017 par Elise Lagacé

Crédit photo : Tous droits réservés

La série spéciale «40 ans de souvenirs», publiée à l'occasion de la 40e édition du Salon du livre de Montréal, vous fait découvrir jour après jour l'endroit comme l'envers du décor grâce aux souvenirs de diverses personnalités du milieu du livre. Aujourd'hui, on vous fait découvrir les belles scènes tirées des souvenirs d'Antoine Tanguay, président et fondateur des Éditions Alto.

1- Racontez-nous votre expérience du premier Salon du livre de Montréal auquel vous avez participé.

«Lors de mon premier Salon du livre de Montréal, je portais plusieurs chapeaux. J’étais animateur de l’émission littéraire La vie en prose à CKRL et collaborateur au tout jeune journal Le Libraire (devenu depuis pluriel et rebaptisé Les Libraires). J’ai écumé les allées de ce qui m’apparaissait alors comme un immense salon, avec un enregistreur antédiluvien en main pour recueillir des confidences d’écrivains. Tous se sont prêtés au jeu avec joie, mais celui qui m’a le plus désarçonné fut Dany Laferrière, qui s’est emparé du micro pour vanter les mérites non pas de ses plus récentes lectures, mais bien de ses relectures. Et le futur immortel d’enchaîner sur une longue élégie de la lecture et de la littérature en général. Inutile de préciser que j’ai dû couper pas mal pour en faire un extrait audio potable.»

2- Quel est votre souvenir le plus cocasse, drôle ou étrange en lien avec le Salon du livre Montréal?

«L’année dernière, nous avons eu le plaisir d’accueillir Nick Cutter chez Alto. Son roman Troupe 52 met en scène une troupe de scouts isolés sur une île et menacés par l’arrivée d’un fort louche personnage qui a faim, très faim… Le roman, alors déjà porté par une rumeur favorable, a attiré pas mal de lecteurs et lectrices amateurs de sensations fortes, mais la Palme va à cette jeune fille qui est venue avec son uniforme de scout (elle visitait alors le salon avec sa troupe). Le moment était trop cocasse pour ne pas l’immortaliser (voir photo ci-dessous).»

3- Quelle rencontre d’auteur vous a le plus marqué lors du Salon du livre de Montréal?

«Je ne compte plus les rencontres marquantes au salon (j’ai rigolé avec Zep, assisté à la soirée Livre en fête avec un certain Larry Tremblay et trinqué avec des auteurs que j’aime et admire, mais celle qui me vient en tête ne m’implique pas. C’est celle entre Emily St. John Mandel et Yann Martel, qui s’est empressé de lui partager toute son admiration pour Station Eleven. Elle rougissait, il en rajoutait. Les deux étaient visiblement ravis de se rencontrer pour la première fois et échangeaient avec l’aisance de vieux copains. C’est aussi ça les salons.»

La 40e édition du Salon du livre de Montréal se tiendra du 15 au 20 novembre 2017 à la Place Bonaventure (800, de la Gauchetière Ouest).

L'événement en photos

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    L'auteur Nick Cutter rencontre une jeune fan scout au Salon du livre de Montréal!
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    Yann Martel en admiration devant Emily St. John Mandel, en dédicace pour son roman Station Eleven

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