Littérature
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«L’Empoisonneuse d’Istanbul» de Petros Markaris (Seuil, 35,95 $, 300 pages)
Voilà une course contre la montre, au sein d’une intrigue policière, qui risque de vous faire oublier le temps de vol Montréal – Athènes!
Dans cette histoire mettant en scène le célèbre commissaire si cher à Petros Markaris, Charitos, voilà qu’on nous dévoile un pan de sa vie intime par le biais de sa fille Katérina, qui décide de se marier civilement, mais pas devant un pope. Mais la cérémonie va tourner de façon inattendue; personne ne se parle. Histoire de calmer les nerfs de sa femme Adriani, toute retournée par la situation, Charitos lui propose un voyage à Istanbul où ils prendront contact avec les Roums. Mais rien ne va plus; au sein de cette petite communauté, une certaine nonagénaire du nom de Maria aurait empoisonné son frère en Grècer avant de filer en douce à Istanbul. Évidemment, le commissaire sera chargé de l’enquête et devra collaborer avec un collègue turc. Peu d’indices en vue, des macchabées qui s’accumulent, Charitos devra faire vite s’il veut arrêter la vieille Maria avant qu’elle fasse d’autres victimes.
Le commissaire réussira-t-il à rentrer à temps au pays pour assister au mariage religieux auquel sa fille a finalement consenti?