Le Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue (FME) dévoile sa 22e édition, qui se tiendra du 29 août au 1er septembre 2024

Le Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue et SiriusXM, présentateur officiel, vous invitent à la 22e édition de l’événement unique où voir le meilleur de la nouvelle musique, alliant nombre de têtes d’affiche d’ici à une programmation internationale inspirée qui inclut une foule d’exclusivités pour cette saison 2024. Du 29 août au 1er septembre prochains, le FME propose une sélection éclectique d’artistes aux traits alternatifs, novateurs et singuliers sans oublier les découvertes en tous genres, proposant aux festivalières et festivaliers près de 100 prestations dans les salles de spectacles et lieux inusités de Rouyn-Noranda.

Du rap à la pop en passant par le néo-R&B, le rock africain et le post-punk; les scènes extérieures du FME proposent des affiches audacieuses et inédites!

C’est jeudi à 19 h que débutent les Événements SiriusXM alors que l’artiste Hawa B – d’abord connue pour ses chœurs aux côtés d’Hubert Lenoir, Charlotte Cardin, FouKi, etc. – interroge les limites de la création par sa musique iconoclaste aux textures plurielles, où la soul et le jazz côtoient le rock alternatif.

Se dévoile ensuite, sur cette même scène extérieure, Orchestra Gold (Oakland, CA), ensemble qui puise du côté des traditions maliennes pour créer un alliage psychédélique, mais féroce, la somme de rythmes pesants, de guitares cosmiques et de cuivres rappelant le funk. Ça se poursuit avec une première visite en sol témiscabitibien pour le groupe post-punk BODEGA (New York, NY), fort d’un nouvel album intitulé Our Brand Could Be Yr Life, décrit par Clash comme étant «une riposte divertissante, intellectuelle et sentie au système brisé qui engloutit la culture». Pour conclure, Karkwa vient clore une première tournée après un hiatus qui aura duré 12 ans, nous illuminant à nouveau de son spectacle à la fois ancré et aérien. 

Vendredi dès 20 h, c’est au tour des as du hip-hop québécois, en commençant avec le jeune prodige GreenWoodz, qui vient défendre sa décoction emo rap sur les planches de la scène extérieure. Suit de près l’artiste de Joy Ride Records, Rymz, offrant son habituelle sélection de morceaux mélodiques, mais acérés. Comme tête d’affiche, nous retrouvons le prolifique rappeur Souldia, un incontournable du rap au Québec cumulant les accolades et les honneurs (dont Album rap de l’année au Gala de l’ADISQ 2022 pour Dixque d’art), lui qui «raconte son histoire de façon franche et volontaire, sans jamais se censurer» (Radio-Canada) au fil d’une discographie comptant pas moins de 10 albums studio.

L’affiche du samedi promet une avalanche de groove et de spits sur la 7e Rue en débutant avec le hip-hop hybride de LaF, qui nous revenait l’an dernier avec Chrome, un nouveau long jeu passant sans effort du UK garage au boom et alliant sonorités soul, jazz et pop. Toujours sur la scène extérieure, l’auteure-compositrice torontoise, interprète et réalisatrice, Haviah Mighty, la première artiste hip-hop à remporter le prestigieux Prix de musique Polaris pour son album 13th Floor en 2019, sera présente. Pour terminer cette soirée en grand, les festivalières et festivaliers auront droit à Loud Lary Ajust qui, après le succès de sa tournée célébrant les 10 ans de Blue Volvo, visite Rouyn-Noranda pour une première fois en dix ans, promettant «d’y faire la pluie et le beau temps».

En sus, l’équipe vous présente tous les soirs dès 23 h 30 à la Scène Fizz – aussi située sur la 7e Rue – un dernier concert extérieur s’agençant aux Événements SiriusXM. Il sera donc possible d’attraper sous les étoiles de jeudi à samedi: Élégie (alternatif francophone), Érika Zaria (rap/R&B) et Turbine (turntablism ou l’art de manier des tables tournantes).

À la Guinguette chez Edmund, Hydro-Québec, vous découvrirez un trio d’artistes mélangeant les styles, avec comme premières notes, celles de Miel Azevedo via une pop futuriste teintée de jazz et de soul. Pour la suite, l’incontournable scène donnant sur le lac Osisko accueille le rock ascendant dream pop de Grand Eugène, ainsi que le duo lauréat des Francouvertes 2022, Rau_ze, «avec ses parfums de jazz, de R&B et de hip-hop, [une musique qui] s’inscrit parfaitement dans l’air du temps où les frontières entre les genres s’estompent» (La Presse).

Rock aux penchants alternatifs, musique électronique avant-gardiste et décibels vrombissants se partagent les ondes du Paramount, de l’Agora des Arts et du Petit Théâtre du Vieux-Noranda!

Encore cette année, le Paramount vibrera aux sons d’une curation des plus diverses, donnant lieu à la découverte comme au retour d’artistes dont la réputation n’est plus à faire.

En soirée le vendredi se succèdent les épiphanies hallucinatoires du groupe français Mossaï Mossaï (Tours, FR), les airs proto-pop incendiaires d’Alix Fernz parus son sur baptême vinyle, Bizou, puis la décharge et l’énergie brute, voire carrément animale de Galaxie, qui nous présente les pièces de son nouvel album, À demain peut-être.

Samedi, Douance nous entretient de sa pop aux accents grunge, The Wesleys font déferler les fréquences art-rock sous toutes leurs formes, et Gab Bouchard nous offre un nouveau spectacle chiné de country-folk, de pop-rock et de soul, en soutien de son deuxième album, Grafignes.

Sur l’affiche dominicale en clôture du festival, on peut voir la formule minimaliste du doyen de la scène country-folk montréalaise, Joe Grass, le groupe de pop-rock psychédélique originaire de Mexico City, Petite Amie, ainsi que la redoutable machine à grooves, The Brooks, qui présente sous peu Soon As I Can via Big in the Garden, un nouvel album naviguant avec flair des eaux où confluent funk, soul, R&B, afrobeat et jazz.

L’équipe présente au Petit Théâtre du Vieux-Noranda une sélection musicale des plus hétéroclites, à commencer jeudi avec TVOD, qui fait le voyage de Brooklyn pour balancer son post-punk espiègle à la violence bienveillante, et NOBRO, quatuor féministe alliant la sauvagerie du punk aux prouesses du rock des années 1970.

Le lendemain, le rappeur Lost (alias Lost Gang) pige dans sa discographie allant de Bonhomme Pendu à Héritage. Samedi, place à la Soirée Électro co-présentée par MUTEK avec le hip-hop teinté de pop expérimentale s’inspirant du UK grime, du dancehall et du punk de Kaya Hoax en ouverture de Marie Davidson, artiste reconnue pour ses prestations des plus généreuses mixant rythmes percutants, mélodies de synthétiseurs affutées et vocales à la signature idiosyncratique, elle qui nous partageait tout récemment «Y.A.A.M.» sous DEEWEE, le label de Soulwax.

Telle est la tradition, c’est avec une affiche métal, en collaboration avec Productions Ça Bûche!, que se conclut dimanche la programmation de la salle hors pairs de la 7e Rue, celle-ci mettant en vedette la formation rouynorandienne I, Apokalypse, le groupe de métal technique à saveur deathcore Fracturus, ainsi que les pionniers de la musique lourde québécoise, Martyr, projet des frères François et Dan Mongrain (Voïvod) mêlant les genres dans le but d’explorer la complexité humaine de façon cathartique.

À l’Agora des Arts, on pourra entendre les pièces expérimentales d’une portée inégalée de la transcendante artiste Erika Angell (Thus Owls), qui sera suivie, en conclusion de ce vendredi où les voix brillent et s’harmonisent, par «la musique salvatrice» (Radio-Canada) d’Étienne Coppée. Toujours sous le thème de la chanson bien ficelée, le FME marque le retour sur scène d’Avec pas d’casque et présente deux prestations de la formation qui, depuis maintenant vingt ans, sculpte son folk intimiste sur disque et sur scène. En première partie, le public pourra se bercer aux sons des chansons claires obscures de l’auteure-compositrice et interprète Myriam Gendron (samedi) et découvrir la musique ambiante en apesanteur du duo Demain Déluge (dimanche), projet incluant Benoît Pinette (Tire le Coyote).

C’est jeudi au Cabaret de la Dernière Chance que les pourvoyeurs de fuzz et d’envolées progressives de zouz tiendront l’avant-lancement d’un album à être annoncé sous peu via Simone Records. Le quatuor Last Waltzon se chargera de réchauffer la salle à force de tubes art-punk à la sensibilité pop. Pour sa part, la maison de disques Bonbonbon célèbre le vendredi ses 5 ans en compagnie du mélodiste Félix Dyotte, qui lançait tout récemment son quatrième long jeu coréalisé aux côtés de Félix Bélisle (Choses Sauvages), du septuorde musique psychédélique aux sous-entendus glam, Allô Fantôme, ainsi que du projet bruxellois Ada Oda, un ambitieux mélange alliant post-punk et chanson italienne.

Le programme du samedi pousse au paroxysme la subversion en musique avec: l’ensemble dont l’éventail s’étend du rock cataclysmique à la french pop, Shunk; le collectif de garage fondé à Montréal et résidant aujourd’hui à Berlin, Lemongrab; ainsi que de PyPy (membres de Duchess Says, CPC Gangbang), super groupe «porté par la fougue de la chanteuse Annie-Claude Deschênes [qui] multiplie les surprises, les ruptures, tout en restant mélodique» (Le Devoir), et qui annonçait récemment un nouvel album via la prestigieuse étiquette Goner Records. Il faudra se diriger au QG pour attraper vendredi la jangle pop de Grand Public et la power pop lo-fi de Feeling Figures, ainsi que le noise rock témiscamien de Radiology, les hymnes powerviolence de Jetsam et le post-hardcore de Birds in Row sur une soirée co-présentée par Keep Hope Productions le samedi.

En termes d’événements nocturnes, le Sous-Sol du Petit Théâtre du Vieux-Noranda accueillera des musiques aux traits expérimentaux, mais ô combien propices à la danse. De jeudi à dimanche, les aficionados de musique moderne pourront bouger aux rythmes de la disco austère d’Aus!Funkt, du hip-hop aux basses lourdes et aux mélodies mielleuses de Dope.gng, des hymnes électroniques et techno du duo torontois Slash Need, puis du collectif krautrock Patche (membres de zouz, Mon Doux Saigneur, Duu), qui présentait, le 7 juin dernier, son deuxième album intitulé Document via Popop.

Toujours à l’heure des loups, le Bar Pazzo offrira vendredi et samedi des plateaux doubles en commençant par le groupe arachno-punk Chou qui assurera la première partie pour les mélodies pop-punk accrocheuses du groupe acadien Peanut Butter Sunday. Ça se poursuit la nuit suivante avec Bobo Ono et son Robeur Band (membres des Deuxluxes, BPR, Les Hay Babies), projet rock puisant dans le psychédélisme et le funk, qui sera suivi d’Angine de Poitrine, ses costumes, ses décors et ses mantras rock improbables et obsédants. 

Des formules en 5 à 7 allant de la vitrine en happy hour à l’apéro chill sans oublier le Block Party!

En termes d’événements spéciaux, il y aura une session d’écoute du nouvel album de Marie-Pierre Arthur vendredi à 15 h 30 dans un lieu secret, ainsi que les vitrines des maisons de disques Six Shooter Records – Peter Dreams (nouveau projet indie rock de July Talk) & Nyssa (projet weirdo pop ancré dans le paganisme) – et Disques Dure Vie – Gawbé (rock alternatif francophone slacker) & Perséide (rock psychédélique) – qui se tiennent au QG vendredi à 17 h et samedi à 16 h, respectivement.

Le QG verra aussi l’artiste rouynorandien Alex Pic lancer son nouvel album dimanche en début de soirée. L’artiste folk-pop Makenzie assure sa première partie dès 17 h. C’est samedi dès 15 h devant le Hub Desjardins que se tient le Block Party présenté par Télé-Québec et organisé par les créateurs de la série documentaire, Les racines du hip-hop au Québec, célébrant la culture hip-hop et son histoire. L’événement rassemble des breakers, des rappeurs et DJ Félix B. Desfossés aux platines le temps d’un événement bien old school.

L’Abstracto recevra vendredi dès 18 h l’artiste indie pop Goodbye Karelle, projet musical de l’actrice Karelle Tremblay (Les Êtres chers, La disparition des lucioles, Jérémie). Safia Nolin y offre pour sa part deux prestations prévues à 18 h les samedi et dimanche. Accompagnée de Marc-André Labelle à la guitare, l’artiste met en forme ce en quoi elle se retrouve le plus: l’imperfection de l’immédiat, en ne lissant rien.

Le Polonais offrira trois concerts à 17 h, soit l’artiste dance pop queer Maryze (vendredi), la formation de folk alternatif Marontate (samedi) et l’ensemble de hip-hop alternatif Strange Froots (dimanche). Les 5 à 7 chez Les Mooses porteront à l’affiche du vendredi De Flore et sa pop vaporeuse franco-ontarienne, puis Amery, projet solo de la chanteuse de Born at Midnite.

Samedi, c’est au tour de l’artiste originaire d’Atlanta basée à Montréal Paige Barlow, qui présentera ses pièces francophones à la jonction du folk et du shoegaze. Dimanche débutera avec la musique country-folk d’Erik Fines et se terminera avec Li’l Andy qui présentera The Complete Recordings of Hezekiah Procter, un concert conceptuel mettant de l’avant l’alter ego d’Andy – un personnage fictif et son œuvre old-time country des plus fascinantes.

Vente de passeports et billets individuels

Puisqu’on ne change pas une recette gagnante, le FME propose à nouveau les deux mêmes types de passeports, à un tarif inchangé! Le Passeport extérieur – 7e Rue, au coût de 55 $, donne accès à tous les spectacles extérieurs se tenant sur la 7e Rue du jeudi au samedi, tandis que le Passeport à la carte, au coût de 150 $, permet aux festivalières et festivaliers de faire une sélection de concerts en salle en sus des spectacles extérieurs.

La vente des passeports est débutée! Les festivalières et festivaliers auront jusqu’au mardi 16 juillet à 23 h 59 pour choisir leurs spectacles à la carte. Les billets individuels seront quant à eux mis en vente à partir du vendredi 19  juillet dès 16 h.